"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Nalki, Matricule 307 raconte l’histoire d’un adolescent et de sa sœur Perle dans un pays imaginaire enferré dans une dictature violente et corrompue. Au fil des pages, on se laisse vite happer par les aventures des personnages. Nalki et Perle sont arrachés à leurs parents et jetés dans un camp où règnent les privations et les agressions. L’univers concentrationnaire est très bien décrit. Le jeune homme à la fois courageux et fragile se révèle terriblement attachant et on tremble avec lui de ce qu’il va advenir. Le style fluide, les dialogues ciselés et réalistes nous font vite rentrer dans l’histoire.
Je rajouterai que la musique, élément essentiel de l’histoire agit comme un baume salvateur sur le cœur du jeune homme et sur le cœur du lecteur.
J’ai dévoré ce roman de 300 pages sans m’en rendre compte. Je le conseille aux adolescents qui découvriront un univers terrifiant mais bien-sûr pas si incroyable si on pense par exemple à l’Allemagne Nazie.
Avec Nalki, Matricule 307, Alice Adenot-Meyer compose un récit captivant sur l’adolescence et analyse une société où les libertés individuelles et collectives ont disparu .
Un livre émouvant et fort qui devrait toucher aussi les adultes.
Dans un pays imaginaire, Yodim, est un violoniste accompli, élève à l’académie de Dardes. Pour gagner sa vie, il quitte ses amis pour entrer au service du conte de Vald. Malheureusement, son employeur exige davantage que les soirées musicales que le jeune homme doit égayer. Le conte lui demande de pratiquer la musicomagie, une pratique musicale qui consiste à envoyer des sortilèges grâce à la musique.
Tout au long du récit, le lecteur va suivre les aventures du jeune Yodim mais aussi ses hésitations, ses doutes, ses peurs. Alice Adenot-Meyer sait dépeindre un adolescent en proie aussi à ses contradictions, à ses interrogations sur le Bien, le Mal, les êtres qui gravitent autour de lui. Et la passion pour son art qui l’enracine lui sauvera en partie la vie.
La musique est aussi un personnage à part entière du roman. Car l’originalité de l’intrigue vient aussi de la musicomagie, cette musique magique qui agit sur celui qui l’écoute. Une musique qui peut être à la fois un agent du Mal et son antidote.
Un art qui comme d’autres est par essence véhicule de Beauté et de Bien.
Tant dans la narration que dans les dialogues, l’écriture fluide et accessible conviendra à mon avis à de jeunes lecteurs mais aussi aux plus âgés. Car les pages défilent comme à l’écoute d’un concert quand on est d’abord curieux et ensuite captivé.
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