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En 1808, Shelley a dix-neuf ans.
Il est un étudiant insoumis d'Oxford. Jeune homme extrêmement cultivé, latiniste très apprécié, c'est un esprit farouchement indépendant. Cette année-là, au cours des vacances de Noël à Field Place, chez son père, il " s'ennuie " : il pense alors écrire un poème. C'est un roman qu'il écrit Zastrozzi, puis St Irvyne. Deux oeuvres peu connues, oubliées même du futur poète.
Histoire d'un projet démoniaque, mené jusqu'à son exécution, Zastrozzi ne laisse pas pressentir le " poète angélique ".
Les personnages sont ravagés de haine et d'amour, continuellement débordés par leurs passions : de l'extase à l'état d'inconscience, la " torpeur léthale ". Le personnage de Zastrozzi est apparenté au Satan du Paradis Perdu de Milton : il a sa hardiesse et sa grandeur. Dans cette confusion de sentiments excessifs, Shelley offre un roman très bien composé : Zastrozzi magistralement mené et la fin, à Venise, est superbe.
Démoniaque, et pourtant, dans le paysage, on lit l'aspiration du jeune poète à un pouvoir invisible, les " esprits divins " qu'il chantera plus tard.
L'inspiration est à l'évidence gothique, avec hommes exilés, outcast, rejetés de la société, jeune fille enfermée, caverne de bandits et châteaux en ruine. Plus personnellement, elle reflète l'intérêt profond de Shelley pour la philosophie de Platon.
Nous sommes confrontés à un secret gardé sur les origines, thème qui se retrouve dans les deux romans, et au drame intime de Shelley, avec " le tourmenteur qui jamais ne se lasse, la conscience "...
La composition de St Irvyne est intéressante ne soi : Shelley fait alterner le récit en prose et des poèmes, des ballades ou des chansons d'une grande beauté. La poésie de certains passages, Olympia, la jeune fille innocente et amoureuse s'immolant devant l'homme qu'elle aime, annonce le futur poète.
Composition troublante car des chapitres sont manquants et l'histoire reprise après ces blancs met en scène d'autres personnages. A quoi pensait Shelley ?
Une interprétation est avancée par Nicole Berry dans sa Postface, Petites Pensées inspirées par Satan. Le lecteur trouvera aussi dans ce commentaire quelques-unes des affinités de Shelley : Godwin et St Leon, Shakespeare et Macbeth, Milton et le Paradise Lost.
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