"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Ce 26 décembre 2004, la vague a tout emporté. Ses parents, son mari et leurs deux garçons. Après le tsunami, dans les décombres de la côte sri lankaise, Sonali Deraniyagala se débat avec l'évidence. Les minces espoirs. Les vérités brutales. Comment vivre encore, quand on a tout perdu ? Entendre un oiseau sans penser à ses fils, Vikram et Malli ? Marcher sur la plage au petit matin, sans Steve ? Lire une date d'anniversaire sans que les souvenirs vous déchirent ? Pourquoi continuer ? Pour qui ? Sinon pour écrire et, peut-être, leur redonner la vie ?
http://attrape-mots.blogspot.fr/2016/04/wave-de-sonali-deraniyagala.html
Le 26 décembre 2004, un séisme se produit dans l'Océan Indien, créant un tsunami qui touchera tous les pays à proximité. Au Sri Lanka, la vague s'abat sur plusieurs kilomètres et détruit tout sur son passage, faisant des milliers de victimes. La famille de Sonali, parti en vacances au Sri Lanka, ne sera pas épargné. Ce jour-là, Sonali perds à la fois son époux, ses enfants et ses parents. Seule survivante, elle nous conte avec une sincérité désarmante comment pas à après pas, elle a du faire son deuil. Au fil des pages, on découvre toute l'horreur de ce qu'elle a vécu. Comment survivre après une telle tragédie ? Peut ont oublier un tel drame ? Wave est le récit d'une femme qui doit réapprendre à vivre, alors qu'une vague a emporté tout ce qu'elle aimait.
A travers ce roman, l'auteure rend un bel hommage à sa famille. Sonal nous confie les souvenirs qu'elle a de sa famille. On découvre sa vie d'avant le tsunami, et on ressent vite tout l'amour qu'elle avait pour sa famille. Wave est une lecture très dure, la douleur de Sonali nous transperce. Un témoignage poignant qui nous déchire intérieurement. Impossible de ressortir indemne de ce récit.
Sonali a su me toucher d'une manière que je n'explique pas. J'ai très vite appris à admirer cette femme courageuse. J'ai également beaucoup apprécié sa plume sans fioritures, à la fois authentique et saisissante. On se laisse vite prendre par ce récit fort et intense. Parfois, je l'avoue, j'oubliais même que cette femme et sa douleur n'étaient pas que le fruit de l'imagination d'un écrivain. Moi qui est l'habitude de lire des fictions, me dire que cette femme est réelle, m'a mis une claque. Il est impossible de prendre du recul.
Il est souvent plus dur de parler d'un livre que l'on a aimé que d'un livre que l'on a détesté. Comment décrire l'état dans lequel j'étais à la fin de ma lecture ? Il n'y a pas de mot, où du moins pas assez fort. Wave est roman qui nous remue et nous fait chavirer. Sonal nous livre ici un témoignage poignant et dévastateur. Ce livre m'a ému et bouleversé jusqu'aux larmes. Pourtant, en refermant je n'ai pas été déprimé, comme je m'y attendais. En refermant ce livre, je me suis sentie plus forte, comme si Sonali, à travers son écrit, nous avait transmis un peu de son courage et de sa force. Je n'ai pas l'habitude de lire des témoignages, mais pour mon premier témoignage j'en reste pantoise. Le récit de Sonali restera marqué au fer rouge dans ma mémoire.
Merci aux Editions KERO de m'avoir permis de lire ce livre.
Waouh !! Un livre bouleversant, touchant, émouvant, remplis de diverses émotions : tristesse, colère, émotion, force, doute, souffrance...
Une histoire vraie qui nous fait chavirer dans la dureté de ce qu'a vécu l'auteur. Elle perd son mari, ses enfants, son monde s'écroule. Elle n'y croit pas, puis se convainc, et enfin après des années se fait à l'idée que sa vie ne sera plus jamais la même. Elle se sent coupable d’être la seule survivante de sa famille. Pourquoi elle ? Pourquoi ce jour-là ?
On se dit que cela n'est pas réel, mais si cet événement a bien eu lieu, la souffrance de toutes ses personnes à bien eu lieu et la reconstruction d'une "nouvelle" vie est bien présente.
Un livre qui nous montre une belle leçon d'amour et de courage. Comment réussir à se reconstruire après la perte d'être chers, après avoir tout perdu ? Comment se dire que tout aller bien et en quelques minutes tous bascule.
Un livre dont chacun des chapitres nous montre un ressentit et un état d’esprit (le déni, l’acceptation, les regrets, la reconstruction, les souvenirs…).
L’auteur partage avec nous ce qu’étais sa famille avant ce drame, elle partage avec nous ses souvenirs, la vie avec ses enfants, son amour pour son mari.
Je pense qu'il est nécessaire de dire je t'aime aux personnes à qui l'on tient car nous ne savons pas de quoi sera fait demain.
Pleins de livre existe sur ce sujet mais celui-ci est un témoignage à cœur ouvert sans fausseté et remplis de pleins d'émotions.
Je le conseil. Je n'en suis pas sortie indemne, j'ai pleuré, j'ai espérais... Ce livre est (malgré le sujet) un livre sublime. On ne peut pas rester comme un roc en lisant ce livre. Lisez-le, partagez-le...
https://familytripandplay.wordpress.com/2015/09/19/lecture-wave-de-sonali-deraniyagala/
Le récit est glaçant, l’horreur et l’incompréhension sont palpables, la dévastation est à son comble.
En autant de chapitres que d’années écoulées, Sonali traduit parfaitement la douleur, la stupeur, la colère, l’envie de mourir, l’absence, toutes ces émotions qui se succèdent et s’entrechoquent.
Petit à petit, lentement, sans vraiment qu’elle puisse se remettre à vivre réellement, Sonali parvient à évoquer de plus en plus de souvenirs et de visages, apprend à apprivoiser sa peine.
Le récit finit par beaucoup de douceur et de tendresse, même si on perçoit que le chemin est encore long et que la blessure sans doute ne cicatrisera jamais.
Un livre très triste et poignant, écrit comme une thérapie, qui paradoxalement proclame un bonheur disparu et fait l’éloge d’un magnifique pays. Une lecture très émouvante, une formidable leçon de vie aussi !
Sept ans d’immersion dans le cauchemar et la révolte contre le sort, contre tout et tous puis le reste de sa vie qui s’annonce comme un véritable calvaire dans le souvenir de l’horreur.
Ce jour-là le tsunami a tout emporté avec lui, comme un monstre dévorant sa proie malgré la stupeur et les cris de désespoir de sa victime.
Ce jour-là, Sonali a tout perdu, ses parents, son mari et ses enfants !
Ce jour-là, sa vie s’est figée dans la douleur dont elle ne se remettra jamais. Pourquoi cette maudite vague a choisi ce jour pour accomplir son œuvre destructrice ?
Sonali et sa famille auraient pu choisir une autre destination pour passer Noel … Mais non, la vague, le sort, s’étaient ligués contre elle ? Et si elle en a réchappé, ils continueront leur œuvre en ne lâchant jamais la mémoire de Sonali qui sombrera des années dans une sorte de violence mentale , voire comportementale pour finalement se réfugier dans le souvenir en usant de sa mémoire pour revivre en recluse les moments heureux passés avec les uns les autres des siens…
A la lecture de ce récit d’une telle horreur vécue, on a bien de la peine à s’imaginer à la place de la narratrice sans se demander comment on aurait réagi devant une aussi monstrueuse épreuve ! J’avoue ne pas avoir trouvé la réponse.
Wave est un document à ne manquer sous aucun prétexte.
L'écume, une écume blanche et mousseuse, c'est là la première chose que Sonali a vu de la fenêtre de son hôtel de bord de mer où elle passe des vacances de Noël en famille, dans son Sri Lanka natal. Pourtant l'océan ne devrait pas être si proche...C'est une énorme vague qui déferle, il faut fuir ! Sonali ne prend même pas le temps de prévenir ses parents qui occupent la chambre voisine. Elle presse son mari et ses deux petits garçons et toute la famille embarque dans une jeep qui fuit l'hôtel. Mais la vague, implacable, renverse la voiture. Sonali est séparée des siens, bringuebalée par l'océan, rejetée dans la boue et finalement retrouvée par deux hommes venus au secours des survivants. Hagarde, mutique, Sonali doit se rendre à l'évidence. En ce matin du 26 décembre 2004, elle a tout perdu. Steve, son mari, Vikram et Malli, ses fils, et ses parents ont tous été engloutis par le tsunami.
Bien sûr il y a la douleur, la culpabilité, la honte, la folie, la rage, le désir de mourir...tous ces sentiments qui traversent Sonali, la survivante. Sa perte est immense et irréparable. Elle a survécu, il va lui falloir vivre avec l'absence, avec les souvenirs, quand elle voudrait tout oublier pour ne plus souffrir. Pourtant, son récit n'est pas larmoyant. Le sentiment qui prédomine est l'amour. Sonali nous fait partager son bonheur d'avant le drame. Vikram, la passionné d'oiseaux qui posait sans cesse des questions sur le monde qui l'entourait , Malli, l'artiste toujours joyeux, Steven, rencontré à la fac, son père, avocat austère mais bibliophile averti, sa mère collectionneuse de saris qui se désespérait de son manque de coquetterie, reviennent à la vie lorsqu'elle cesse de s'interdire de penser à eux pour ne pas être submergée par le chagrin. Grâce à eux elle était une mère, une épouse, une fille et depuis leur disparition, elle n'est plus rien que le monstre qui continue à vivre quand tous les autres sont morts. Comment faire son deuil ? Qui pleurer ? Comment continuer, seule ?
Ecrire pour se reconstruire, écrire pour guérir, écrire pour garder la trace de ceux qui ne sont plus là, c'est là le choix de Sonali DERANIYAGALA qui livre un témoignage très émouvant, un hommage digne et pudique à sa magnifique famille. Une lecture certes difficile mais éclairée par Vikram et Malli, deux petits garçons curieux de tout, turbulents et joyeux.
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