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Joseph Bialot est l'un des rares Français à avoir vécu la libération d'Auschwitz et à en être revenu. Entre le 18 janvier 1945, début de l'évacuation du camp et des marches de la mort, et le 27 janvier, date de l'arrivée des Soviétiques, la vie - ou la mort - de milliers de déportés s'est jouée en Haute-Silésie.
Entre le départ des SS et l'arrivée des libérateurs, les prisonniers de l'enceinte concentrationnaire ont vécu un purgatoire indéfinissable, jamais oublié et qui permet à l'auteur de raconter " sa " déportation, copie conforme de celle de millions d'autres hommes et femmes, depuis le jour de 1944 où, à vingt ans, courant sous une rafale de mitrailleuse, il a " cessé de faire partie du monde normal " pour revêtir une nouvelle peau : celle du déporté.
Après " soixante-cinq ans de fausse résurrection ", Joseph Bialot évoque les six mois qu'il a passé à Auschwitz, mais aussi le réapprentissage de la vie à Paris et, dans un long avant-propos, la " prolifération d'autres feux " depuis le jour de 1945 où les crématoires se sont éteints.
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