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A la fin de l'an 54 av.
J.-C., un jeune homme de dix-huit ans devenait roi des Arvernes, peuple du Massif Central. En quelques semaines, Vercingétorix parvenait à faire taire les conflits d'intérêt qui divisaient les tribus celtes de la Gaule et à imposer l'union devant un péril commun nommé Jules César.
Vainqueur à Gergovie en mai 52, il croyait incarner le renouveau de la civilisation gauloise. Il fut en réalité le dernier de ces souverains qui, depuis cinq siècles, avaient fait la grandeur de la Gaule : Ambigat, le fondateur, venu du haut Danube ; Brennus, qui fit le siège de Rome ; Lutarios, qui mena les Gaulois jusqu'en Anatolie ; Luern et Bituit, premiers rois des Arvernes ; Celtill, enfin, le père de Vercingétorix.
Quelques mois plus tard, un matin de septembre 52, descendant à cheval des hauteurs d'Alésia, Vercingétorix déposait les armes devant son triomphateur.
La Gaule des druides et des rois guerriers capitulait devant Rome. Que lui avait-il manqué ? Le général en chef de l'armée des Gaules disposait pourtant de centaines de milliers de combattants. Il était jeune, clairvoyant, charismatique. Etait-il mal entouré ? César était-il invincible ?
Replaçant l'épopée de Vercingétorix dans son contexte politique, historique et culturel, Anne de Leseleuc montre que, s'il ne fut pas le " héros patriotique " dépeint par les manuels d'histoire, Vercingétorix fut bien celui qui, pour un temps, sut coaliser une mosaïque de peuples.
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