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Chaque année, le jour de l'Ascension, le doge s'embarque sur le Bucentaure, la galère de parade de la Sérénissime, et jette un anneau d'or dans l'Adriatique, symbole de son mariage avec la mer. Au-delà de ce geste, c'est au quotidien que la Cité vit au rythme de la mer. Grâce à ses galères et galéasses sorties du plus grand arsenal de tous les temps, elle domine la Méditerranée et ses comptoirs jalonnent toutes les routes commerciales entre l'Orient et l'Occident.
Pour défendre sa puissance maritime, que menacent les Ottomans, Venise doit être de toutes les alliances, de tous les combats : elle représente la moitié des forces de la Chrétienté qui, le 7 octobre 1571, remportent l'éclatante victoire de Lépante.
René Burlet et André Zysberg, modernes chroniqueurs, rendent compte de la montée en puissance, puis du lent déclin de la Cité des Doges. Les succès militaires ne peuvent empêcher la concurrence économique. Aux XVIIe et XVIIIe siècles, malgré sa splendeur artistique, Venise n'a plus qu'un rôle de second plan. En mai 1797, se joue le dernier acte. Les troupes de Bonaparte entrent dans la ville, le rideau tombe sur la Sérénissime.
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