"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Clare est de moins en moins sûre du rôle que les hommes devraient tenir dans sa vie. Son premier mari, Richard, était plus âgé qu'elle, et son mépris pour la jeunesse de Clare s'était peu à peu transformé en une glaciale indifférence. Jonathan, son deuxième mari dont elle est séparée provisoirement, est trop coulant : excessivement attentionné et inquiet, non sans une touche de pédanterie. Joshua, rencontré à une fête, est d'un tout autre genre. Il commence par l'impressionner en écrasant sa cigarette sur son pouce, et sa désinvolture n'est pas loin de la séduire complètement. Si, le lendemain, elle hésite encore à essayer de le retrouver, c'est le conseil de sa nouvelle amie, Mrs Fox, qui achève de la convaincre : «Prends un amant, l'exhorte-t-elle. Mieux vaut avoir un amant quand on est jeune qu'une névrose quand on est vieille.» Tendre, mélancolique et ironique, Valse-hésitation est une histoire d'amour parfaitement maîtrisée.
Lors d’une journée un peu particulière, Clare enterre Richard Storm, son premier mari, fait la connaissance de deux vieilles dames, Mrs Fox et sa sœur Edith et rencontre Joshua, un documentariste.
La jeune femme est séparée pour six mois de Jonathan, son deuxième mari qu’elle trouve trop possessif au contraire de Richard, un marin de vingt ans son aîné qui était toujours sur les flots. Elle profite de ce break pour s’installer chez Joshua. Mais est-ce le bon choix ? Richard la délaissait, Jonathan l’étouffait, Joshua ne veut pas s’engager.
Valse hésitation ou plutôt errements d’une femme des années 70 qui cherche son bonheur dans la vie de couple. Mauvais choix ou laisser-faire, elle semble ne pas trouver l’homme qui lui convient. Son premier mari préférait les femmes girondes alors qu’elle n’était qu’une femme enfant de dix-neuf ans. Il naviguait, elle l’attendait au port. Il a fini par la quitter. Son deuxième mari est trop présent, trop dirigiste. Incapable de faire décoller sa carrière d’écrivain, il compense en organisant chaque détail de leur vie à deux. Besoin d’air et d’espace, elle lui demande de quitter la maison pour six mois. Pendant ce temps, elle prend un amant mais il n’est pas non plus à la hauteur de ses aspirations. Il la trompe, la délaisse, la brusque au point qu’elle s’imagine reprendre la vie commune avec son époux légitime. Mais au fond, Clare est victime, non pas des hommes, mais de son absence de décision. Elle ne choisit pas, ce sont les hommes qui la choisissent. Elle se laisse faire pour s’enliser dans des relations bancales.
La vision d’Angela Huth de la vie de couple n’a rien d’idyllique. La faute sans doute à son héroïne molle et froide qui n’est jamais partie prenante dans ses relations. Une note plus optimiste réside peut-être chez Mrs Fox qui a vécu un mariage parfait avec Mr Fox mais il est décédé, il faut donc la croire sur parole…
Un roman au ton doux-amer où il ne se passe pas grand-chose, mais on se laisse happer par la petite musique d’Angela Huth et les égarements de Clare malgré son manque de substance. A lire pour l’ambiance anglaise et le côté rétro des années 70.
J’ai retrouvé avec plaisir la plume de Angela Huth, cette écriture qui prend son temps, qui glisse sur le papier. Une nouvelle fois, l’auteure met en avant une femme mais une femme qui n’apparait pas comme une héroïne. En effet, Clare, son personnage, semble être en marge de sa vie dans le sens où ses choix ne sont pas adaptés réellement à elle. Clare fait partie de ses femmes qui ne savent pas choisir leurs hommes. Qui ne prennent pas vraiment de décision. Qui ne font pas de vague pour ne jamais déplaîre. Clare est une femmes des années 70, une femme qui ne s’est pas encore émancipée de son mari. Étant une femme de nos jours, j’ai trouvé Clare un brin pathétique. Elle subit sa vie plus qu’elle ne la vit. Elle ne travaille pas donc dépend entièrement de son mari. Elle n’a pas vraiment de vie sociale. Bref, je ne voudrais pas avoir sa vie. Cependant, Clare va trouver en Joshua une bouffée d’air et elle va enfin vivre un peu comme elle le souhaite. Bien que ce soit encore par l’intermédiaire d’un homme.
Dans « Valse-hésitation », l’auteure fait des allers-retours dans la vie de Clare. Elle nous raconte « ses » vies afin de mieux la comprendre. Angela Huth fait ses retours en arrière avec maîtrise dans son histoire et cela donne un rythme bien particulier auquel j’ai bien accroché. Un rythme lent, qui prend son temps de vivre et cela est agréable. Avec l’auteure, on vit au temps anglais aussi bien grâce aux personnages secondaires que grâce aux paysages. Lire « Valse-hésitation », c’est entrer dans les réflexions d’un personnage féminin qui se rend compte d’être passée à côté de sa vie. C’est faire la rencontre de Mrs Fox en total opposé à Clare et qui donne une jolie dynamique à l’histoire. C’est avoir envie de bousculer Clare mais c’est aussi la laisser faire des choix. C’est prendre son temps dans sa lecture!
Clare a eu deux maris et vit maintenant provisoirement avec Joshua.
Décidément, j’ai souvent du mal avec la littérature anglaise.
Trop de descriptions, trop de verbiage, pas vraiment d’intrigue.
Et c’est bien le cas ici.
Je me suis profondément ennuyée en compagnie de Clare et de ses déboires amoureux.
A tel point que je ne saurais jamais ce qui se passe dans les cent dernères pages que je n’ai pas eu la force de terminer.
J’ai refermé le livre sans regrets.
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