L'autrice coréenne nous raconte l'histoire de son pays à travers l’opposition et l’attirance de deux jeunes adolescents que tout oppose
«Qui a lu Gunkel en France ?» se demande Marc Soriano dans la préface. C'est pourtant un penseur de premier plan, dont la connaissance est indispensable pour qui s'intéresse à un courant de recherche qui commence avec la critique biblique de Richard Simon à la fin du XVIIe siècle, passe par les études folkloriques et philosophiques des frères Grimm au XIXe siècle et débouche sur les travaux de la linguistique contemporaine et des formalistes russes, la réflexion d'anthropologues comme Lévi-Strauss ou Devereux sur le mythe, ou celle des historiens de l'école des Annales sur les mentalités populaires. En explorant la notion de légende, telle qu'elle se dégage de l'oeuvre de Hermann Gunkel (1862-1932), Pierre Gibert tente, à sa suite, d'en établir une définition, de sorte que Bible et cultures populaires, civilisations «orales» et cultures modernes se révèlent et nous révèlent à nous-mêmes. Une telle oeuvre, rejoignant aussi bien la recherche de Freud que celle des histoires et des ethnologues contemporains, ouvre à toute une part de la création littéraire actuelle.
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