"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Un album de Chiara Carrer est toujours un événement. Mais si elle a choisi L'atelier du poisson soluble pour publier Une ombre qui glisse, on doit s'attendre à trouver un projet très personnel.
Le texte de Marco Carrara est pudique, délicat, sensible.
Sara ne ressemble à personne.
Mais existe-t-il « deux pierres, deux chiens, deux feuilles, deux personnes identiques ? » Sara glisse comme une ombre dans un univers fl euri. Tour à tour immobile, silencieuse, imprévisible, invisible, bruyante, fragile...
Les images de Chiara Carrer, mêlant représentations brutes des personnes et décors délicats, viennent déranger le lecteur, l'obliger à se positionner.
Une histoire sur la différence parfaitement réussie, qui évite les écueils de la mièvrerie et du bon sentiment.
Un album qui ne prend pas les lecteurs pour des imbéciles.
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