Un piano en hiver

• Date de parution : 11/02/2010
• Editeur : Christian Bourgois
• EAN : 9782267020748
• Série : (-)
• Support : Papier

• Nombre de pages : 357
• Collection : LITTERATURE ETR
• Genre : Littérature étrangère
• Thème : Littérature Moyen Orient
• Prix littéraire(s) : (-)

Un piano en hiver se déroule dans un petit village isolé à quelques kilomètres de Tel-Aviv. Gdi, pianiste raté, traîne son mal-être, sa solitude, avec pour unique compagnon son chat. Il se remémore la seule femme qu'il ait jamais aimée et le fils qu'elle a conçu à son insu. Il joue certains... Voir plus

Un piano en hiver se déroule dans un petit village isolé à quelques kilomètres de Tel-Aviv. Gdi, pianiste raté, traîne son mal-être, sa solitude, avec pour unique compagnon son chat. Il se remémore la seule femme qu'il ait jamais aimée et le fils qu'elle a conçu à son insu. Il joue certains soirs dans le piano-bar de Jo, personnage haut en couleur qui traîna sa bosse à travers le monde et les océans, avant d'échouer, après quelques déconvenues amoureuses, dans ce coin perdu. Un troisième homme travaille aussi dans la cuisine de Jo : Fadil, un Arabe israélien. Un soir, il arrive le visage contusionné et le corps meurtri après avoir été frappé par les siens. Ces derniers le soupçonnent en effet de jouer un double jeu, car il est employé par un Juif. Par cette nuit d'hiver du mois de décembre, sous une pluie battante, la soirée s'annonce morne dans ce club misérable. Mais, non loin de là, une voiture s'est égarée avec à son bord trois hommes d'affaires sur le déclin et deux secrétaires d'âge mûr qui sortent d'une soirée mondaine. Ces cinq personnages, déjà bien imbibés d'alcool, pénètrent dans l' « antre de Jo ». Se rencontrent alors deux mondes apparemment opposés : celui de la finance, du paraître, et celui de la spontanéité, du dénuement, qui partagent en réalité la même amertume, la même solitude. Les heures s'égrènent, la pluie continue de tambouriner contre la vitre et ces hôtes indésirables n'en finissent pas de boire et d'évoquer leur gloire passée, jusqu'au moment où tout dérape.