À Chesterville P.Q., la petite communauté du monastère du Précieux-Sang est secouée par un meurtre ignoble : le Frère Adrien est retrouvé mort dans la grange... un crucifix enfoncé dans la gorge. Le seul témoin du meurtre semble être le garçon de ferme, mais Zacharie, un simple d'esprit, a disparu cette nuit-là.
Le sergent Roméo Dubuc mène l'enquête, avec son éternel comparse, Lucien Langlois. Malheureusement pour eux, les indices se multiplient et brouillent les pistes : tatouages mystérieux, secte hérétique, passages secrets. Est-il possible que ces hommes de Dieu, qui consacrent leur vie au travail manuel et à la prière, aient vendu leur âme au diable?
Après Le cri du chat et Ainsi parle le Saigneur, Claude Forand nous entraîne, toujours avec humour et finesse, dans une aventure qui saura plaire aux amateurs d'intrigues bien ficelées.
Un moine trop bavard de Claude Forand, lu par Jean Petitclerc, Vues et voix, 2021 (1ère édition : David, 2011)
À Chesterville P.Q., la petite communauté du monastère du Précieux-Sang est secouée par un meurtre ignoble : le Frère Adrien est retrouvé mort dans la grange, un crucifix enfoncé dans la gorge. Le seul témoin du meurtre pourrait bien être Zacharie, le garçon de ferme simple d'esprit, mais il a disparu.
Un duo d’enquêteurs pas vraiment efficaces, houspillés par une journaliste.
Des indices multiples mais brouilleurs de pistes… Cela part un peu dans tous les sens : dérive sectaire, trafics en tous genre, secret de famille…
Les moines, qui consacrent leur vie au travail manuel et à la prière, auraient-ils vendu leur âme au diable ?
Mais, quelques jours après cette audio-lecture, j’ai déjà presque tout oublié. Les personnages sont assez peu travaillés, l’intrigue finalement assez simpliste, sans relief particulier si l’on excepte le lieu propice aux mystères avec ses passés enfouis, ses règles de vie, ses emplois du temps stricts, ses passages secrets…
Quelques moments drôles, des dialogues pleins d’humour, une petite satire de l’hypocrisie religieuse… Un personnage principal plutôt sympathique, veuf, un peu balourd avec les femmes…
En conclusion, un polar court, divertissant sur le moment, mais sans plus. En outre, la voix du narrateur m’a un peu agacée, nasillarde, nuisant au confort d’écoute.
J’ai lu, ici ou là, que Claude Forand s’adresse plutôt aux adolescents et jeunes adultes. Voilà qui explique peut-être mon ressenti car, mal informée, j’avais sans doute un autre horizon d’attente.
L’auteur canadien a consacré plusieurs romans à l’enquêteur Roméo Dubuc, accompagné de Lucien Langlois et de la journaliste Manon Pouliot… Peut-être ferai-je d’autres tentatives…
#lesglosesdelapiratedespal
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