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A l'aube de la Grande Guerre, l'Empire ottoman sort très éprouvé de deux conflits : la guerre de Tripolitaine (1911-1912) et les guerres balkaniques (1912-1913). Un solide programme de réformes a été initié à l'automne 1913 et une mission militaire allemande prend ses fonctions en décembre 1913, dirigée par Liman von Sanders. Sous l'égide d'Enver Pacha, devenu ministre de la Guerre, la restructuration de l'armée ottomane se poursuit en 1914.
Malgré un accord secret avec l'Allemagne, au début d'août 1914, qui va le précipiter dans la guerre à l'automne, l'Empire ottoman reste neutre le plus longtemps possible. Commence alors une longue guerre d'attrition sur de multiples fronts simultanés et des terrains variés, alliant guerre mobile et de tranchées. A l'instar des autres belligérants, l'Etat ottoman accomplit un effort de mobilisation totale, de forces régulières et irrégulières, avec une interdépendance entre les deux fronts, les champs de batailles et l'arrière.
Le sort des armes change en 1916 pour les puissances centrales, marquant la fin des offensives et celle de l'espoir démesuré placé dans la propagande germano-ottomane du panislamisme et de l'appel au djihâd. L'endurance des forces ottomanes démontre une capacité de résilience inattendue, y compris après la signature de l'armistice de Moudros, lorsque Mustafa Kemal lance une véritable guerre d'indépendance contre l'occupation étrangère, permettant la renégociation des traités, puis la fondation de la république de Turquie en 1923.
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