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Jean-Paul Bota a le besoin et le désir de voyager pour écrire. Les mots naissent de paysages, de l'ombre d'un corps gris sur un mur, du jacassement métallique d'un tramway dans les rues de Lisbonne. L'errance écrit le livre, marchant, il amasse les mots. Surgissent des voix de femmes qui lient aux pierres des rues, aux nuages qui les couvrent par instants, à l'image pâle de la nostalgie, aux pas du poète.
« Et, à peine masquée par le porte-voix d'un cirque, la plainte des saxs jusqu'aux halles désertées des marchés et puis la quiétude étale de fin de journée, la lueur paisible des rues. Elle s'éloigne dans le jour teinté, piqueté d'étoiles. Pas même pressée par le vent qui roule derrière elle et les couleurs qui la bousculent, la griffe soudaine des pluies qui creusent sa joue maintenant, biffant l'espace jusqu'au havre des cimetières, tandis qu'au loin une lumière s'étirant comme un fil irisé tire la trappe des oubliettes jusqu'aux gradins des stades : des phares avec lesquels elle s'oriente. Elle scrute les angles de la ville comme on détaillerait les plis d'un smoking. C'est des bribes de gare à imaginer, des squares et des parcs à faire naître de poussières. »
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