L'autrice coréenne nous raconte l'histoire de son pays à travers l’opposition et l’attirance de deux jeunes adolescents que tout oppose
En multipliant les caméras de surveillance, les obligations et les démarches procédurières, notre société impose une image de la normalité qui occulte notre être véritable et singulier. Dans un tel système, nous risquons d'adopter des conduites impersonnelles qui ne reflètent pas ce que nous sommes. Pour illustrer son analyse, Denis Morel-Ferla se réfère au destin de Patrick Dils, victime de la plus célèbre erreur judiciaire de notre époque. Derrière la fausse image de criminel qui lui fut assignée, Patrick Dils est finalement sorti de l'ombre pour faire reconnaître son innocence. Cet exemple sert de fil rouge à l'auteure pour décrypter la transformation des peurs et la restauration de l'être en souffrance, même lorsque la vérité est difficile à dire et à faire entendre. Au-delà des standards de normalité employés en société, l'auteure nous invite à dépasser les préjugés pour nous intéresser à l'autre et voir l'ensemble de la personne. C'est alors aussi soi-même que l'on rencontre, notre être, souvent refoulé et victime de multiples peurs que l'on peut néanmoins transformer.
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