"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Marie-Josephe Bonnet nous raconte le sombre parcours de criminels et de malfrats recrutés pour exécuter les bases besognes de la Gestapo pendant l'année 1944.
Comme une histoire est une nouvelle collection qui propose de raconter des épisodes de lHistoire au grand public.
Si lépopée de la Libération de Paris est aujourdhui bien documentée, il nen est pas de même de sa face sombre, cest-à-dire du tribut quont dû payer les résistants arrêtés par les gestapos durant les trois mois de la bataille de Normandie.
Celle de la rue de la Pompe est très peu connue alors quelle na rien a envier à celle de la rue Lauriston, ou de la rue des Saussaies.
En quatre mois, du 17 avril au 17 aout 1944, une équipe de 44 auxiliaires français dirigés par lAllemand Friedrich Berger a arrêté plus de 300 résistants, torturé la majorité dentre eux pour leur extorquer des renseignements, déporté 163 hommes et femmes, sans parler de ceux qui sont morts sous la torture ou fusillés. Au cours du procès de la Gestapo de la rue de la Pompe au tribunal militaire, on dénombrera 110 morts dont 60 fusillés à Paris, parmi lesquels se trouvent les 42 jeunes gens fusillés à la cascade du bois de Boulogne le 16 aout 1944.
C'est cette sombre histoire, de l'installation de la bande rue de la Pompe à son procès en 1952, que raconte Marie-Jo Bonnet en se basant sur des documents et des témoignages d'époque.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !