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Ted Hughes s'est très peu exprimé sur le suicide de sa première femme, Sylvia Plath. C'est dans ce silence que s'introduit Connie Palmen, qui imagine qu'à la fin de sa vie, le poète rédige dans l'urgence une sorte de confession, rappelant les souvenirs des sept années passées en compagnie de Sylvia Plath, de 1956 à 1963. Avec une empathie admirable, elle rend vie à l'un des couples les plus célèbres de l'histoire de la littérature.
Sylvia Plath s'est suicidée et son mari, Ted Hugues, en a toujours porté l'opprobre.
Je l'avoue, je ne connaissais rien d'eux, n'avais lu aucune de leurs oeuvres avant de me plonger dans cette confession fictive du romancier.
Évidement, ce récit a pour objectif de réhabiliter Ted Hugues. Il se livre, décrit ses années de mariage auprès d'un femme bipolaire. Qu'il est difficile de vivre avec ces hauts et ces bas, cette violence, cette instabilité. Comment être heureux, sauver son mariage, protéger ses enfants devant tant de dépression, de mal être ? Tout cela est parfaitement décrit, on se met à la place de l'époux qui ne cherche pas tout à fait à s'absoudre mais à donner sa version de l'histoire. Il ne l'a jamais fait en réalité. L'écriture est ciselée, non voyeuriste, on sent l'inévitable arriver.
Un livre intéressant et intime.
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