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La nouvelle Souris noire de Jeanne Faivre d'Arcier !
Margaux et son demi-frère Jules passent les vacances dans la vieille maison familiale de leur père, située au bout du Cap Ferret, tout près de l'océan. Depuis une lucarne du grenier, ils surveillent à la jumelle une grande demeure abandonnée qu'ils surnomment la Carabosse à cause de ses airs de château hanté. Un soir, ils sont surpris par une très violente tempête qui s'abat sur l'Aquitaine. Ils se retrouvent coincés dehors, près de la baraque en ruine, alors que la marée se rapproche de plus en plus...
Jeanne Faivre d’Arcier a le talent d’écrire pour les adultes mais aussi pour les enfants.
Enfants a qui elle fait vivre de belles aventures.
Vacances de Noël, Margaux part pour rejoindre son père et la nouvelle famille de celui-ci.
Jules son demi-frère a 10 ans, elle en a 12. Et il y a Oscar le petit moussaillon de 5 ans.
Et Sergent Caramel, teckel recueilli par la famille va être de la partie.
A peine arrivée, l’adolescente boude car le cagibi à côté de sa chambre qui devait devenir une extension de celle-ci est occupé par l’attirail de sa belle-mère Laura, bricoleuse à ses heures.
De quoi vous mettre les nerfs en pelote.
Jules essaie d’arrondir les angles et de raisonner Margaux qui a décidé d’aller faire un tour sans la permission des adultes.
Margaux aime faire peur à Jules en lui racontant des histoires de fantômes et cela avec la complicité d’une maison surnommée Carabosse, qui est abandonnée.
Mais une terrible tempête va venir troubler ce petit monde, surtout lorsque Jules s’aperçoit que Margaux est sortie, malgré le temps, probablement à la recherche du chien.
Je ne vous dirai pas la suite.
Mais le rythme épouse la tempête, déchaîné, houleux, alternant éclaircie et obscurité.
Tous les ingrédients sont là pour faire un super roman jeunesse.
L’auteur par d’une réalité famille recomposée et des éléments naturels.
Des enfants d’un naturel confondant avec une vision des adultes, leur petit monde qui oscille entre enfance et émancipation, leur imagination fertile, et un humour décapant font de Margaux et Jules des miroirs pour les jeunes lecteurs.
Dénonce le travers des adultes qui souvent ne pensent pas à expliquer ce qui est une évidence pour eux mais pas pour les enfants.
Une démonstration de comment se sortir de situations délicates en surmontant les embûches.
Tout cela est magnifiquement écrit et j’imagine le plaisir des enfants à se mesurer à ces aventures.
J’ai dépassé l’âge mais j’ai eu le même plaisir que l’enfant que j’étais lisant en cachette avec ma lampe sous les couvertures mes Club des Cinq.
©Chantal Lafon
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