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Tchicaya U Tam'si

Couverture du livre « Tchicaya U Tam'si » de Boniface Mongo-Mboussa aux éditions Vents D'ailleurs
Résumé:

L'une des rares biographies consacrées à un auteur africain raconte la vie et l'oeuvre du Congolais Gérald Félix-Tchicaya qui avait choisi comme nom de plume Tchicaya U' Tam'si, «celui qui parle pour son pays».

Fils d'un Senghor ou d'un Césaire, père d'un Sony Labou Tansi, Tchicaya U' Tam'si... Voir plus

L'une des rares biographies consacrées à un auteur africain raconte la vie et l'oeuvre du Congolais Gérald Félix-Tchicaya qui avait choisi comme nom de plume Tchicaya U' Tam'si, «celui qui parle pour son pays».

Fils d'un Senghor ou d'un Césaire, père d'un Sony Labou Tansi, Tchicaya U' Tam'si résume à lui seul les embouchures de la littérature africaine, celles qui la font se jeter dans la littérature universelle... ou celles qui la font échouer sur les rivages d'un océan assassiné, l'océan d'un Lumumba, l'océan d'une parole maudite, comme celle de tous les grands poètes qui ont osé élever la voix...

Mais le mythe, Boniface Mongo-Mboussa, essayiste reconnu de la littérature africaine, le refuse, le mythe qui cantonne dans les sphères inaccessibles, le mythe qui relègue dans le méconnu. Il entreprend avec passion de retracer la vie et l'oeuvre lumineuses de celui qui a traversé les heures essentielles des indépendances, les heures qui ont précédé et les heures qui ont suivi, la vie de l'enfant Gérald-Félix, son pied-bot, l'ombre immense de son père député de la République, l'absence de sa mère, les premiers pas dans l'écriture sous l'ombre d'un autre monument, Senghor, et ses espoirs levés, puis assassinés près d'un ami devenu icône Patrice Lumumba. On entend ici le cri d'un poète qui refuse jusqu'au bout de servir les impostures, une vie somme toute d'une clarté implacable, emplie du désir d'être homme parmi les hommes, cet homme qui n'hésite pas à écrire : Ce soir / Quel crime commettrai-je / si je violais la lune ? Ou celui qui lance fièrement : Je n'aime pas la mort / et mon père m'a dit / va crever la gueule ouverte / va donc me suis-je dit par obéissance...

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