Mêlant la folie à l’amour, l’auteur nous offre le portrait saisissant d’une « femme étrange » bousculant les normes binaires de l’identité sexuelle
Claude Loreau apprend à l'aurore du 10 janvier 2005 par un appel de la clinique où elle avait été hospitalisée quelques jours auparavant le décès de son épouse des suites d'un cancer. Bouleversé, il entreprend sur le champ la rédaction de son journal, forme d'expression littéraire dont il est coutumier, consacré aux formalités de son deuil d'abord.Il décide ensuite d'affronter son épreuve en reprenant ses activités et ses voyages à travers le monde. Ce sont ses cahiers de deuil, auxquels il mettra un terme en décembre 2005, d'une sorte de dialogue intime avec son épouse défunte , doublés d'entretiens avec un ami et de brefs coups de projecteur sur l'actualité que l'auteur nous soumet aujourd'hui. Il y dévoile dignement loin de tous pathos métaphysiques ce qu'a été son affrontement avec la mort et sa volonté de se recréer une autre existence en continuant à cultiver par les mots le jardin secret de la vie de son couple.
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