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Que reste-t-il du Yiddishland, cette région d'Europe centrale où vivaient des millions de Juifs, décimés par la Shoah ? L'auteur part en quête de ce territoire disparu et d'une culture ensevelie que des " porteurs de mémoire " tentent de faire revivre. Le livre On nomme Yiddishland ce continent sans vraies frontières, en référence, bien sûr, à la langue yiddish qui unissait les communautés juives. Cette langue, née au XVe siècle parmi les communautés juives d'Alsace et de Moselle, s'est répandue auprès de tous les Juifs européens (Ashkénazes), l'hébreu étant réservé aux plus instruits. À la veille de la Seconde Guerre mondiale, onze millions de personnes parlaient le yiddish, essentiellement en Pologne, Ukraine, Roumanie et Russie de l'Est. Ce fut la langue d'un peuple sans État et de toute une civilisation, brutalement disparue. Deux millions de personnes la parlent encore dans le monde, dont près de 40 000 en France. " Ce livre est une tentative de cheminer sur des routes à demi-effacées. Il est une collection de fragments, d'impressions, de traces arrachées au néant. " L'auteur a ainsi enquêté à travers la Lituanie, la Pologne, en passant par l'Ukraine ou la France, à la recherche des vestiges de cette civilisation. Le texte est illustré par une centaine d'images prises pas l'auteur : on y découvre des cimetières abandonnés, des synagogues transformées en salles de boxe, mais aussi des bâtiments parfaitement conservés, des musées et d'autres lieux de mémoire. On rencontre aussi des gens qui ne veulent pas oublier, comme Tomasz, qui a obtenu qu'un réverbère reste toujours allumé à l'entrée de l'ancien quartier juif de sa ville de Pologne. L'auteur Chef- adjoint du service étranger au quotidien La Croix, Alain Guillemoles est journaliste spécialisé sur l'Europe centrale et l'ex-URSS et enseigne à l'université Mohyla de Kiev. Il est lui-même issu d'une famille juive de Roumanie. Il est l'auteur de plusieurs ouvrages dont Bernard Kouchner. La Biographie (Bayard, 2002). Aux éditions Les petits matins, il a publié Même la neige était orange, la révolution ukrainienne (2005) et Gazprom, le nouvel empire (2008), avec Alla Lazareva.
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