"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Encadrée par Sophie Marceau et Monica Bellucci, Marina de Van monte les marches du festival de Cannes. Elle a auparavant ingurgité Valium, Xanax et Efferalgan, ainsi que du champagne. Son film est en compétition, long-métrage qu'elle n'a pu achever selon son désir, faute de budget. Pétrie dangoisse, elle se réfugie dans tout ce qui procure des addictions fortes. Son entourage la persuade toutefois d'entamer une cure de désintoxication. Alors qu'elle lutte contre la paranoïa, la démence, les troubles neurologiques, elle tisse des liens profonds, et parfois troubles, avec deux thérapeutes, Morgan, objet de ses fantasmes érotiques, et Hector, dont elle imagine, dans un état de délire, les funérailles. Il y a aussi Léa, psychiatre. Ces trois médecins correspondent aux trois personnalités qui composent son être. Elle enchaîne périodes de sobriété et rechutes, tout en consommant de la cocaïne, autre addiction aux côtés de l'alcool et des médicaments. Or, l'étroitesse des relations qu'elle noue avec le corps médical engendre une nouvelle dépendance L'observation clinique des attirances corporelles et psychiques, l'introspection dans les sinuosités de l'accoutumance font de cet ouvrage un témoignage émouvant sur les rapports d'asservissement et de domination. Un récit autobiographique d'une lucidité étrange, qui flirte avec les frontières du fantastique.
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