Mort en 1900 à l'âge de vingt-huit ans, Stephen Crane laisse une oeuvre incandescente et diverse, dont la critique n'a guère retenu que deux textes phares : Maggie, fille des rues et La Conquête du courage.
Ces oeuvres méritent d'être lues à la lumière de textes moins connus, qui mettent en scène les multiples avatars du "petit homme", héros dérisoire et incongru, cueillant l'humour au coeur même de l'angoisse. Présenté tour à tour comme un naturaliste, impressionniste, un expressionniste, Crane suggère surtout a lecteur contemporain la grandeur de l'insignifiance.
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