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Socio, n° 3/2014 : Chercheurs à la barre

Couverture du livre « Socio, n° 3/2014 : Chercheurs à la barre » de Atlani-Duault Laeti aux éditions Maison Des Sciences De L'homme
Résumé:

Depuis une vingtaine d'années, les chercheurs en sciences humaines et sociales se retrouvent de plus en plus souvent pris, de manière volontaire ou involontaire, dans les mailles du processus judiciaire. Ce numéro de Socio souhaite analyser et comprendre, au croisement de regards disciplinaires... Voir plus

Depuis une vingtaine d'années, les chercheurs en sciences humaines et sociales se retrouvent de plus en plus souvent pris, de manière volontaire ou involontaire, dans les mailles du processus judiciaire. Ce numéro de Socio souhaite analyser et comprendre, au croisement de regards disciplinaires multiples, les enjeux et les déclinaisons de cette dynamique.
Les articles attendus pourront tout particulièrement explorer trois grands types d'implication des chercheurs « à la barre », qui structureront le numéro:
1. Leur activité scientifique les amène, de gré ou de force, à prendre parti dans des procès au nom de la justice ou au nom de la vérité, tendant ainsi pour certains à transgresser, ou tout au moins à fragiliser la frontière entre action et objectivité. Une première série d'articles interrogera les différentes facettes de cette montée en puissance de la prise à parti des chercheurs comme témoins devant les tribunaux.
2. Leur activité scientifique est mise en cause par le biais des plaintes pour diffamation. Cette dynamique n'est pas récente, mais elle se généralise, et les plaintes sont le plus souvent déposées par des représentants de l'État contre des chercheurs. Il semble donc d'autant plus nécessaire d'analyser les nouvelles formes d'intimidation que de telles mises en cause sous-tendent. Les enjeux de la solidarité académique pourront également être interrogés.
3. Les chercheurs participent par leur expertise aux transformations des cadres même de la justice en venant fournir des matrices cognitives ou des formes de justice « clé en main ». Là encore, cette forme d'intervention est présente depuis l'époque coloniale, mais l'implication des chercheurs en sciences sociales dans le processus judiciaire prend actuellement de nouveaux visages qu'il s'agira de documenter et d'analyser, en se penchant par exemple sur la « justice restauratrice » ou justice transitionnelle et sur les commissions « Vérité et réconciliation ».

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