"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
La vie de détective mène à tout : du pédalo avec René jusqu'à la cueillette de champignons avec Momo. Une vie de rêve en quelque sorte s'il n'y avait pas le grain de sel de cet industriel mort cinq ans plus tôt dans des conditions peu conformes à sa situation. Même les keufs de la nation ont lâché et classé l'affaire. La veuve est désespérée et riche. Et je ne sais pas laquelle de ces deux qualités m'a convaincu d'exhumer, à défaut du mari, le dossier.
Nous allons bien ramer, Momo et moi. A côté, le pédalo c'était une balade de santé. Là où tous les moyens nationaux ont échoué, nous allons devoir faire preuve d'imagination et de beaucoup d'improvisation. Accessoirement vous apprendrez comment construire un empire commercial et si, après cette lecture, vous ne correspondez pas aux critères d'adhésion au CNGP (Centre National des Gros Patrons), c'est que vous aurez loupé quelque chose.
N'oublions pas Vanessa, la facétieuse, qui nous réserve une surprise de taille, René et Paulette qui regagnent leurs pénates et le commissaire Saint-Antoine qui manque de s'embrouiller avec le grand patronat.
Tome 16 !
Le chiffre 16 indique que vos anges gardiens vous conseillent de faire attention à vos pensées et aux mots qui sortent de votre bouche. En une phrase vous êtes exhorté à vous fier à vos intuitions et à être attentif à votre sagesse intérieure.
Avouez fidèles lecteurs que ce chiffre sied parfaitement à votre détective préféré.
Dans cette nouvelle aventure Cicéron rame, pour de vrai, avant d’être détourné de sa mission, par une enquête irrésolue en hauts lieux et donc close « classée sans suite ».
Mais la veuve éplorée, désespérée et fort riche, souhaite voir l’équipe à l’œuvre et pour cela elle y met le prix et plus encore…
« Je vous fait confiance mais il faudra que vous me fassiez parvenir un devis. Je ne supporte pas l’injustice. Alors, que la justice de notre pays classe l’affaire est une défaite pour moi ; voire je le prends comme une offense. »
Cicéron, quant à lui a les neurones un peu à l’envers, à la suite des révélations de sa compagne Vaness’. Mais Momo se lance corps et âme dans le dépouillement des centaines de pages de l’enquête de cette affaire PH Bonnard.
René n’est pas oublié, bien qu’il ne fasse plus partie de l’équipe opérationnelle, il a toujours son mot à dire et il ne mâche rien :
« Et pis, j’vais t’dire : comment que ça s’fait que c’t’embrouille vous soit retombée sur l’bec ? Vous croyez pas qu’il y a d’autres cabinets plus clean qu’le vôtre, avec des moyens et quatre bras… »
Avec sa Paulette ils font passer les Bidochon pour des amateurs.
Ils vont retrouver leur pavillon refait à neuf et vont pouvoir reformer le couple croquignolesque qui vous fait bidonner.
Je n’ai fait que semer de petits cailloux dans cette chronique il serait dommage que vous passiez à côté de l’essentiel : le plaisir de lire ces nouvelles aventures.
Vous y retrouverez la fine équipe, des dialogues qui font mouche.
Ce tome vous réserve deux nouvelles surprises, qui sautent aux yeux : l’auteur est Claude Picq et regardez la quatrième de couv’, la bio est réjouissante.
Allez bonne lecture et ne bronzez pas idiots !
©Chantal Lafon
https://jai2motsavousdire.wordpress.com/2022/06/18/six-planches-et-une-poignee-de-clous/
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