L'autrice coréenne nous raconte l'histoire de son pays à travers l’opposition et l’attirance de deux jeunes adolescents que tout oppose
« Tout tient dans les ruines » Le passé, filial ou collectif, inspire Cécile Guivarch. La voici, rendant hommage aux poilus de 14 et de toutes les guerres dans des poèmes brefs et intenses (entre tercets et huitains). Le titre trouve justification et profondeur plus loin dans la texture de ce recueil qui énonce sans didactisme ni complaisance, les faits bruts, les séquelles, les traces ineffaçables dans la terre d'une guerre effroyable.
Des « cratères » à la « tombée » des troupes, la poète de quarante ans passe en revue les étapes de la chute funeste.
La beauté et l'émotion lèvent de ce peu de mots tissés pour explorer l'essentiel et en donner même une vision ethnographique : boue, engloutissement, nuit totale, « battement de l'histoire ».
Ces poèmes sont pleins de tombes, à tous les sens du terme : les voilà ces hommes dans leur ultime demeure, leur chute et la poète sait, ô combien, en quelques images sobres, leur offrir ce partage nu et durable, ces « tombeaux » (au sens classique) :
à la bouche ouverte remonte ce goût de fleurs séchées coquelicots .
Ici près des oiseaux des regards se tournent vers le ciel .
Mais dans le dos une cicatrice ouverte blessure de guerre et combats épient Un livre de mémoire, dans le droit fil du beau et grave livre précédent, « Renée, en elle ». (Philippe Leuckx)
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