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Le mal dont souffre Ionesco, est celui de tous ceux qui vivent dans ces conditions intolérables. Chacun se cherche un moyen pour s'en débarrasser. L'écriture, c'est l'abri, c'est l'asile de Ionesco. C'est là qu'il se soulage, et qu'il se décharge. Avec l'expression de B. Gros, Pour échapper à l'esclavage de l'angoisse, Ionesco n'a rien inventé de nouveau : il s'est réfugié dans l'écriture. » Ionesco a voulu communiquer aux masses ses douleurs, d'une manière absurde. Puisque l'absurdité est l'intuition de ce qui est tragique, il a réussi de composer, de son existence, un tragi-comique. Son désir de partager les amertumes de la vie, l'a poussé à s'exprimer, à s'exposer au moyen du théâtre qui assure la possibilité d'utiliser tous les langages possibles. Son amour pour l'auto-analyse de son univers intérieur, a transfiguré la scène du théâtre en la subconscience d'un homme écrasé sous l'angoisse. La scène est devenu l'espace intérieur d'un être humain où l'on fait des investigations et où l'on vit des hésitations devant l'énigme éternelle. La scène chez Ionesco est parfois, un état d'âme de l'homme angoissé. Les spectateurs arrivent à y observer leur propre aventure dramatique.
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