La BD qui initie à une nouvelle méthode de lâcher-prise !
Claire, Marc, Nora, Lisa. Une mère célibataire, un trentenaire qui galère, une curieuse aventureuse, une globe -trotteuse initiée. Mais aussi Alice, Thomas, et tant d'autres personnalités qui pourraient être des inconnus que vous croisez dans la rue, vos collègues ou vos proches. Ici, les horizons se mélangent, les vécus se rencontrent et les attentes se mêlent. Ici, ils pratiquent le shibari. Que cela soit pour l'intensité du moment, pour son caractère sexuel ou artistique, pour le plaisir des cordes sur la peau ou simplement l'expérience d'un exutoire propice au lâcher-prise, chacun trouve dans l'exercice de cette activité les sensations fortes qu'il est venu chercher. Et, ensemble, ils resserrent les liens de la liberté...
Shibari vous connaissez ? Et le Kinbaku ? L'école des cordes nous dit : "Le Shibari est une pratique ancestrale japonaise mettant à l’honneur l’art de faire des nœuds et d’attacher des personnes ou des objets .... Aujourd’hui le Shibari, ou Kinbaku, s’est démocratisé en tant qu’art érotique de bondage." En partant des portraits de Claire, Thomas, Alice, Marc et d'autres, on découvre cet art, où le lâcher-prise est de rigueur, où la confiance en l'autre est primordiale, pour mieux ressentir, se ressentir et se découvrir. Et non, le Shibari n'est pas forcement une pratique sexuelle, d'ailleurs elle ne se pratique pas essentiellement nu. De tous horizons, ils pratiquent, découvrent, attachent et se font attacher, à deux ou au sein de "l'atelier tricot" avec comme seul objectif "resserrer les liens de la liberté".
Pour ceux qui s'attendent à lire une BD pour adultes consentant où le sexe déborde et les gros plans font légion, STOP, ce n'est pas l'objet de cette BD. Et c'est d'ailleurs ce qui en fait tout l'intérêt. JB Laumond nous fait découvrir le Shibari (à moins que vous le connaissiez déjà, mais surtout, nous fait comprendre que ce n'est pas forcement l'apanage d'une minorité et que ce n'est pas un art graveleux.
Intéressant, instructif, décomplexé et dans un but d'ouverture bien loin des caricatures et des clichés, j'ai aimé découvrir le Shibari à travers les portraits de Madame et Monsieur Tout-le-monde.
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