"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Naufragé volontaire au coeur de l'antarctique, richard byrd affronte tout un hiver (1934), seul, les éléments déchaînés, la peur, la folie.
Pour paul-emile victor, seul -depuis longtemps introuvable- était l'un des deux plus grands livres d'aventure vécue qu'ait inspirés l'antarctique (aux côtés de l'odyssée de l' "endurance " de shackleton). pour jacques meunier, préfacier du présent volume, il s'agit simplement de l'un des livres les plus stupéfiants jamais écrits sur la solitude.
Ajoutons que l'immense mérite de ce récit est d'être constamment en accord avec l'aventure qu'il raconte : aucune exaltation romantique, aucun vibrato superflu.
Les simples faits, rapportés avec une impressionnante économie de moyens. rien d'autre que l'humaine tâche de vivre -ou de survivre-, rien que le corps qui se coltine les basses besognes d'une existence réduite à l'épure, livrée à une nature d'une brutalité inouïe, qui ne fait cadeau de rien. avec ici et là -oh rarement- la fulgurance d'un silence, d'une harmonie. qui nous transportent au-delà de l'horreur, au-delà de la beauté.
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