"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Rome, fin des années 70 : après avoir quitté Prague, où son père a disparu dans les prisons du régime communiste, Marie tente de refaire sa vie dans une communauté. Elle partage un grand appartement avec Thomas, écologiste avant l'heure, poète et homosexuel, et Anne, qui ne sait pas qui est le père de son enfant et qui finira par partir dans une secte au Brésil, et son lit avec Mels (qui s'est inventé ce prénom en honneur de Marx, Engels, Lénine et Staline), révolutionnaire exalté qui rêve d'envoyer tout le monde en camp de rééducation, y compris la mère de Marie. Marie entretient aussi une correspondance amoureuse avec Paul, un ami de son père resté à Prague, qui, sous prétexte de lui adresser ses publications scientifiques, essaie d'écrire son autobiographie. Plus tard, Jean, autre Tchèque en exil et compagnon de Marie, tâchera de raconter la vie de la femme qu'il aime : «J'ai ici quelques biographies de Marie, la biographie de notre fils et la mienne propre, plus un nombre certain, à savoir changeant, d'alter ego. Rien que des histoires intéressantes.» Sous forme d'un récit éclaté où plusieurs narrateurs prennent tour à tour la parole, Second adieu est un roman sur une génération désemparée, sur la désillusion des utopies et sur l'exil. Mais Sylvie Richter sonde surtout très profondément la tragédie de l'enfermement et décrit avec force la privation de liberté en Europe centrale avant la chute du Mur.
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