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Le pain, bien avant de devenir le corps du Christ, était chez les peuples antiques le symbole de la transformation, permettant d'atteindre des mondes supérieurs. Le sel, associé à la fraternité au Japon comme en Espagne, atteste depuis toujours la parole donnée, inaliénable. Dans la Genèse, le vin se fait messager du Créateur, tandis que le chocolat représente, pour les Mayas, un mets divin, aussi puissant que le sang des sacrifiés...Il est des aliments qui sont plus que de la nourriture. Inscrist dans l'histoire de l'humanité, ils sont liés à ses récits, à ses mythes. Ce destin, ils le doivent souvent à leur place centrale dans l'alimentation. Mais ils signent aussi le passage de nos ancêtres à la civilisation, ce moment où ils ne se contentent plus de manger les produits de la chasse et de la cueillette mais commencent à les transformer, à les élaborer, à les transformer, à les élaborer, à maîtriser des processus à leurs yeux surnaturels comme la fermentation. Dans L'Epopée de Gilgamesh, composée il y a 5000 ans en Mésopotamir, c'est ainsi, en consommant du pain et de la bierre, que le sauvage Enkidu devient Homme.
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