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Bref, retouver une forme de séduction.
Or c'est une exigence délicate que de ne pas succomber au charme nostalgique de l'objet perdu de la peinture et de garder cette ligne subtile qui tient moins de l'esthétique que du leurre, de la magie, et qui est héritière d'une tradition rituelle qui ne s'est jamais vraiment confondue avec celle de l'art.
Il y a une dimension spécifique, qui est celle de l'art et de l'histoire de l'art. Et puis il y a une autre dimension qui passe à travers toutes les époques, témoignant non pas d'une transcendance de l'art et de l'esthétique, mais de l'immanence énigmatique des choses, de leur évidence incompréhensible, et de l'efficacité silencieuse du rien.
Une dimension qui renoue, au-delà de l'illusion esthétique, avec une forme plus fondamentale (quelque chose comme une illusion anthropologique ?), avec la fonction générique qui est celle du monde et de son apparition, par où il nous apparaît bien avant d'avoir pris sens et force de sens, bien avant de devenir réel (le monde n'est réel que depuis peu, et sans doute de façon éphémère).
Non pas l'illusion superstitieuse d'un autre monde, mais l'illusion objective, immanente, de ce monde-ci, l'illusion vitale des apparences, dont parlait Nietzche.
L'illusion comme scène primitive et comme opération symbolique, bien antérieure et plus fondamentale que celle de la scène esthétique.
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Dernière réaction par Yannis Fardeau il y a 11 heures
Dernière réaction par RC de la Cluzze il y a 1 jour
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