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L'actuelle église de la Daurade à Toulouse a remplacé un prestigieux sanctuaire démoli en 1761. Sancta Maria Deaurata (la "dorée", à cause du magnifique décor de mosaïques à fond d'or tapissant les murs de son abside) a alimenté bien des légendes. On la disait fondée sur un temple gaulois, ou romain, dedié à Apollon ou Pallas. On a eu bien des doutes sur sa fonction : chapelle palatine des Wisigoths ou mausolée royal, église consacrée par saint Exupère au début du Ve siècle ?
Pas un auteur, du XVIe au XXIe siècle, qui n'ait eu son avis. Rattaché à la grande abbaye clunisienne de Moissac en 1077, le monastère s'orne d'un cloître, l'église est progressivement transformée. À la fin du Moyen Âge, la Daurade est à la tête d'immenses possessions dont les origines ont également fait l'objet de bien des spéculations. De tout cela, il ne reste que des fragments épars dans quelques musées...
Jacqueline Caille rassemble ici toutes les sources disponibles, dispersées dans les fonds d'archives les plus divers et dans la bibliographie internationale. Elle rend ainsi possible l'étude de cet ensemble monastique exceptionnel, et fait revivre, à travers des documents inédits, la Toulouse du XVe siècle avec sa population, ses métiers et son organisation urbaine.
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