Danzig Baldaev, gardien de la prison de Kresty à St Petersbourg pendant plus de 30 ans, collectionna des tatouages réalisés par les prisonniers. Avant de prendre sa retraite, il possédait 3600 photographies mais aussi des centaines de dessins savamment reproduits. Une plongée ethnographique dans un monde de violence où l'on croise de nombreux crânes et swastikas, des femmes aux formes opulentes, ou entourées de sexes, des images du Christ, de mosquées et de minarets, des poignards, quelques bébés, des démons et parfois même de l'humour. Une promenade dans les icônes du crime, un bref aperçu d'un langage fait de codes d'une société très fermée.
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