« Elles étaient au nombre de douze. Douze méduses qui plongèrent parmi les bulles éclairées au néon dans l'aquarium. Leurs tentacules flottant comme des fourreaux de fantômes ».
Dans les rues serpentines du Vieux-Nice, Rosa déambule au bras de son fils, Lino. Ensemble ils rêvent de posséder un hôtel dans lequel un immense aquarium accueillerait des méduses. A peine dix-neuf ans d'écart, ils forment un duo inséparable. Jusqu'au jour où Lino est arrêté et emprisonné pour le meurtre d'un enfant.
Pour Rosa, l'innocence de son fils est incontestable. Dans un ballet d'images charnelles, poétiques, la mater dolorosa se lance dans une quête sublime et dévorante. Mais jusqu'où l'amour maternel peut-il conduire ?
Rosa et son fils Lino s'aiment d'un amour fusionnel. Leur projet est d'ouvrir un hôtel 3 étoiles dans le vieux Nice.
Mais tout s'écroule quand Lino est arrêté pour le meurtre d'un enfant. Rosa en est sûre : son fils est innocent et se battra pour le prouver.
Cinquième et avant dernière lecture pour le prix livre de poche de la librairie Lamartine à Paris, je désespérais d'avoir un coup de cœur. Et voilà, c'est enfin arrivé.
Pourtant, quand j'ai lu la quatrième couverture, ce n'était pas gagné. Encore une histoire d'une mère qui veut innocenter son fils et blablabla et blablabla. Bon, pas le choix , il faut que je le lise.
Et dès les premières pages, je me suis laissée emporter par Rosa et son amour pour Lino...Quelle écriture ! Je me suis fait prendre par cette histoire d'amour filial.
Car oui, malgré le sujet important et grave de ce roman, c'est bien d'amour dont il est question tout le long de ces pages.
Et la fin... oh lala, je ne m'y attendais pas du tout.
Un grand merci à Caroline Dorka-Fenech pour avoir écrit ce magnifique roman.
Merci aux éditions du livre de poche et à la librairie Lamartine pour cette sélection.
Dans les rues du Vieux-Nice, Rosa déambule au bras de son fils, Lino. Ensemble ils rêvent de posséder un hôtel dans lequel un immense aquarium accueillerait des méduses. À peine dix-neuf ans d'écart, ils forment un duo inséparable. Jusqu'au jour où Lino est arrêté et emprisonné pour le meurtre d'un enfant. Pour Rosa, l'innocence de son fils est incontestable. Dans un ballet d'images charnelles, poétiques, la mater dolorosa se lance dans une quête sublime et dévorante. Mais jusqu'où l'amour maternel peut-il conduire ?
Ce roman a un charme vénéneux. Il parle d'un amour bancal qui devient toxique. Chaque phrase respire la vie mais mène obstinément à la mort. L'auteure fait valser des émotions fortes et évoque un sujet difficile
un roman noir sur la relation mère-fils ...
une relation qui peut devenir toxique si les deux sont trop fusionnels ! Comme ça, directement, dès la fin je pense recommander ce livre à l'autrice Claire Favan qui excelle dans ce domaine ... D'ailleurs, si on m'avait caché le nom de l'autrice, j'aurais dit c'est elle qui l'a écrit ! Mais toutefois, leur plume ne sont pas pareille ^^ Dans celui-ci, la plume est plus "blanche" au contraire de C.Favan qui elle est très dark (thriller) ... J'ai passé un très bon moment !
La mater dolorosa est une figure qui traverse les arts depuis l'antiquité : femme dévouée à son enfant, souffrant en silence. Rosa fait partie de ces femmes dévouée à son fils Lino. Ensemble ils ont pour projet d'ouvrir un hôtel et qu'elle vende son restaurant. Ils ont enfin trouvé les financements nécessaires à ce projet, grâce notamment à Marc, l'amant de Rosa. Mais un drame vient bouleverser leurs plans : Martin, le fils d'Anna, serveuse au restaurant de Rosa à qui Lino donne des cours de plongée, est retrouvé mort sur une place. Et Lino est immédiatement accusé. On suit donc Rosa, cette mère courage, mère lionne et mater dolorosa, qui jamais n'abandonne son fils, malgré un étau qui se resserre de plus en plus.
Roman lu d'une traite! Cette femme est attachante, la lecture fluide.Belle découverte.
Livre lu dans le cadre du prix des lecteurs du livre de poche 2022.
Rosa est la patronne d'un restaurant dans le cœur de Nice. Avec son fils, Lino, ils ambitionnent d'acheter un hôtel et de le rénover. C'est leur rêve à tous les deux. Un rêve qu'ils chérissent pour une vie meilleure. Jusqu'au jour où les gendarmes de la brigade criminelle embarquent Lino au réveil. La descente aux enfers commence.
Rosa une héroïne, une femme forte, une mère ultra-protectrice envers son fils unique. Ce roman est une histoire d'amour d'une mère pour son fils. Une relation exclusive, presque malsaine. Un lien tellement fort et indestructible.
Quel lien se construit à la naissance entre un enfant et sa mère ? Ce lien filial si particulier, celui qui se tisse petit à petit au fur et à mesure que l'histoire se construit, et puis celui qui éclate comme une évidence à la vue de ce petit être tout nu.
Ce sujet est infini et universel. Il est traité ici avec brio. Pas de douceur, pas de subtilité. Un amour intense, un lien intime mis à nu.
Ce roman est fort et intense, il m'a submergé d'émotions. Un coup de cœur, le premier pour ce prix des lecteurs du Livre de Poche.
"Quand Rosa vint s'asseoir face à lui, il baissa le menton et les yeux, elle eut l'impression qu'il avait déjà quitté la salle, déjà menotté, déjà interrogé, déjà condamné, déjà enfermé, que tout avait eu lieu déjà, que son fils était parti, que son fils l'avait quitté."
"Et tout ce que pouvait faire cette mère, désormais, c'était de se rallonger près de lui et attendre. Attendre blottie contre lui, bras autour de lui, lèvres posées sur lui. Attendre, attendre longtemps, sans plus jamais le laisser seul. Même si cela devait durer des jours entiers à ne pas boire ni manger. Des jours entiers à laisser ses jambes se fissurer. Se fossiliser. Attendre, attendre longtemps. Des mois entiers, s'il le fallait, des années, à demeurer ainsi. Ensemble."
Martin est retrouvé mort sur la plage. Martin est le fils d’Anna la serveuse du restaurant de Rosa.
Sous forme d’un roman/thriller, la vie des personnages va être mise à dure épreuve.
Rosa est une mère protectrice, sensible et attachante tout au long de l’histoire.
Le récit est de suite percutant avec cette mort suspecte et une enquête dont les dialogues sont bien servis. Quand on pense avoir une idée certaine, elle est contrebalancée et le final n’est pas forcément ce à quoi on s’attend.
L’autrice mène la danse dans le tumulte des méduses et attention si ça pique ! Une belle rencontre et une belle écriture.
Nice, une femme, Rosa et son fils, Lino, tiennent un restaurant et viennent d'investir pour rénover un hôtel 3 étoiles, tout leur sourit et la vie est belle pour Rosa, encore séduisante et convoitée.
Mais Martin, le fils d'Anna, leur serveuse, est retrouvé mort un matin sur la plage. Lino est suspecté, gardé à vue 30 jours puis relâché faute de preuves.
tout le récit repose ensuite sur Rosa qui défend son fils puis se met à douter de son innocence , jusqu'à une fin surprenante...qui en fait ne l'est pas tant que cela.
Un très beau portrait de mère et un titre qui dit tout en 2 mots : Rosa Dolorosa
Un livre qui ne peut pas nous laisser indifférentes
L’amour maternel inconditionnel de Rosa pour Lino son fils tient-il de son statut de femme divorcée d’un mari violent? Seule à assurer son éducation, elle est prête à conjuguer sa vie avec celle de son fils pour réaliser le projet qui leur tient à cœur.
A quelques jours du début des travaux de restauration de leur futur hôtel dans le vieux Nice, un enfant de huit ans qu’ils connaissent bien, a été assassiné. Lino est suspecté.
S’ensuit la folle épopée de Rosa pour libérer à tout prix son fils.
L’histoire est portée par une écriture vive, le ton est aussi froid que l’ambiance. Rosa défend avec acharnement l’erreur judiciaire, Lino est incarcéré, libéré … pour le lecteur le suspens est constant, le rythme de la lecture s’accélère.
L’action est bien là, les personnages ne laissent pas indifférents, mais pourquoi n’ai-je pas souffert avec Rosa, cherché à mieux connaître Lino, pourquoi une telle turbulence ne me laisse pas le souvenir d’un bon rom an ?
L’histoire ressemble-t-elle trop à un fait divers ? C’est la seule clé que je suis en mesure de trouver pour résoudre cette énigme de non-adhésion.
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