L'autrice coréenne nous raconte l'histoire de son pays à travers l’opposition et l’attirance de deux jeunes adolescents que tout oppose
Longtemps classé dans la catégorie des reporters au petit bonheur la chance à cause de son inlassable curiosité, qui lui fit arpenter le pavé parisien avec la régularité d'un coucou suisse, Robert Doisneau (1912-1994) a lui-même mis de côté, presque effacé, comme par une excessive discrétion, toute une partie de son travail glané au hasard des rues, dans ces territoires ouvriers qu'il affectionnait au temps où la bagnole n'avait pas encore piqué la place aux piétons.
C'est cette mémoire retrouvée que ce livre propose, nouvelle lecture d'une oeuvre rebondissante en ce qu'elle révèle, par son abondance même, l'originalité d'un homme au vocabulaire gouleyant et qui fut aussi bien l'ami des poètes que des ivrognes. A côté des images devenues classiques, comme le timide minois de Mademoiselle Anita, voici l'occasion de découvrir un Doisneau intrigué par tout ce qui bouge.
Tout ce qui vit. Tout ce qui lui rappelle un peu de son enfance à Gentilly (Val-de-Marne) quand, avec le gros Marcel et Jean-François, le jeune Robert imaginait des rêves de famille. C'est un roman-fleuve, plein de vitamines et riche en images, où flottent les doux souvenirs des jours heureux. C'est aussi le roman-photo de toute une génération immortalisée sur papier et transformée, par la grâce de Robert Doisneau, en une mappemonde visuelle du genre humain.
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