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En 1750, Voltaire fait paraître un violent réquisitoire contre la laideur et l'inconfort de la première ville du royaume de France. Les responsables sont nommés : les souverains, les financiers et les édiles parisiens sont coupables de la délaisser et d'employer les finances publiques à faire la guerre ou à construire des palais, le peuple l'est autant par son indifférence, son scepticisme et sa frivolité. Les moyens apparaissent tout aussi clairement : aux citoyens et aux magistrats zélés et éclairés, nantis de ces mêmes finances publiques revient l'initiative de modifier, d'embellir, de modeler leur ville de manière à la rendre « la plus commode et la plus magnifique ». La capitale du royaume doit devenir utile et belle, mêler commoditas et voluptas : ces deux notions définies au xve siècle par Alberti sont comprises dans le mot embellissement. Les plates-formes politiques de nos élus actuels n'ont rien à envier aux idées de Voltaire. Ce dernier appartient à un siècle qui ne se contente plus de la beauté des monuments, mais exige déjà un mieux-être pour les habitants dans un décor embelli. Paris doit être propre, beau, commode et attractif comme Londres que l'écrivain a visité avant 1733 et qui lui sert de modèle avec Rome.
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