"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
"Entre rêves et rivalités, Julie de Waroquier fait en sorte que chacune de ses photographies soit comme échappée de l'imagination, qu'elle dérange les catégories du monde concret. Pour mieux retourner dans notre monde cependant, l'oeil nourri de visions inhabituelles et pourtant familières. Ainsi elle essaie de sonder l'inconscient dans ce qu'il a de plus poétique : chaque photographie est à voir comme la capture d'un rêve qui serait devenu réalité, et que l'appareil serait venu saisir. Elle questionne le monde en montrant ce que notre société refuse, tout ce qui relève du conte, de la légèreté et du rêve, et qui fait partie intégrante de notre réalité.
Avec ses photos, Julie de Waroquier montre les limites du pessimisme post-moderne, en rappelant la valeur et la profondeur de l'être humain. C'est pourquoi, par le biais du symbolisme, elle explore tout l'invisible qui constitue l'esprit et le coeur de l'homme. Ses craintes, ses désirs, ses passions.
S'inscrivant dans une démarche simplement poétique, elle interroge le monde et l'homme qui l'habite et ""Un monde d'une transparence unique, léger, doux, accueillant et sensible pour une série d'images indatables, entre nostalgie et rêve, qui en appellent au bonheur. Chaque carré est comme un petit conte séduisant dans lequel on a envie de se lover, de rester, de se protéger puisque le temps est arrêté, que la lumière est là, installée telle une caresse et qu'il n'y a plus aucune raison d'aller retrouver ailleurs un monde qui ne saurait avoir des teintes aussi raffinées. [...] Un appel à la contemplation, une invite à abandonner une forme de rationalité pour accéder à l'impossible et en profiter."" Christian Caujolle, fondateur de l'Agence VU ""Julie de Waroquier a réalisé un travail onirique assez étonnant. Elle a une lumière très particulière, assez transparente et extrêmement légère. On voit cette jeune femme qui se promène dans des paysages imaginaires qui sont à la fois des mélanges de paysages d'intérieur et d'extérieur, des paysages bucoliques. On a l'impression de se promener dans une sorte de rêve nuageux, léger et aérien. C'est un travail qui procède beaucoup de cette sorte de transparence de l'image."" François Hébel, directeur des Rencontres d'Arles"
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