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Un manoir et une famille puissante dans la tourmente de la Grande Dépression : pourront-ils faire face ?
Un vent de bonheur souffle sur la villa aux étoffes : le troisième enfant de Marie et Paul Melzer vient de fêter ses quatre ans et le couple file le parfait amour. Mais la crise économique qui se répand en Europe met bientôt en péril l'usine textile familiale. Croulant sous des dettes qu'il ne peut rembourser, Paul est confronté à un choix déchirant : afin de préserver le sort de la famille, mais aussi des ouvriers et des domestiques, doit-il se résoudre à vendre la demeure qui abrite les joies et les peines des Melzer depuis tant de générations ?
Au coeur du tumulte des années 1930, passions individuelles et questions sociales se mêlent dans un nouveau tome haletant de cette fascinante saga digne de Downton Abbey.
Traduit de l'allemand par Corina Gepner.
Nous retrouvons les anciens protagonistes de la « villa aux étoffes » située à Augsbourg (en Allemagne) en 1930. Paul et Marie Melzer ont eu un troisième enfant (Kurt) âgé de quatre ans. Leurs ainés (les jumeaux) sont devenus deux beaux adolescents de quatorze ans. Léo (Léopold) se verrait bien pianiste, ou plutôt compositeur de renommée mondiale (il est effectivement très doué …) Alors que sa soeur Dodo (Dorothea) ne rêve que de pilotage et de mécanique (elle est également particulièrement brillante !)
Elisabeth, la soeur ainée de Paul, est à présent mariée à Sebastian Winkler, l’ancien instituteur (voir le volet précédent …) Leur petite famille s’est installée dans une aile de la villa, spécialement construite pour eux. Ils ont eu trois enfants : Johann (cinq ans), Hanno (trois ans) et la petite Charlotte (à peine deux ans …) Sebastian Winkler a voulu rester ouvrier dans l’usine de son beau-frère Paul, refusant de renier ses origines modestes et son adhésion au communisme. Quant à Kitty, la petite soeur de Paul Melzer, elle a épousé – après la mort de son premier mari, le père de sa fille Henriette (Henni, quatorze ans) – Robert Scherer, un ancien domestique de la villa aux étoffes, qui est allé faire fortune en Amérique …
On retrouve – de même – tous les domestiques (Fanny Brunnmeyer, Else, Gertie, Liesel, Christian, Hanna et Humbert …) L’horrible Augusta (la mère de Liesel) et Gustav (son époux) ont quitté la villa aux étoffes depuis très longtemps (pour s’établir maraichers) et ont bien du mal à joindre les deux bouts, avec leurs jeunes garçons : Maxl, Hansl et Fritz …
Depuis le Krach de 1929 à New-York, l’économie mondiale s’est effondrée et l’usine des Melzer en subit les graves conséquences : il va falloir licencier au grand dam de Paul … Pire, d’odieux actes antisémites apparaissent depuis peu … Sans oublier un certain Adolf Hitler qui commence à faire parler de lui … Walter Ginsberg, le seul ami de léo (dont la mère travaille à l’atelier de couture de Marie Melzer) en a déjà fait les frais : devront-ils émigrer en Amérique ?…
Une très agréable quatrième partie, au cours de laquelle on sent monter lentement une réelle tension politico-économique : un opus pas si « léger » que cela, finalement … J’attends avec une grande impatience la suite (avant-dernier épisode de cette saga, dont j’apprécie beaucoup l’intrigue depuis le début !) Mon côté « fleur bleue » probablement !
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