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Publié il y a vingt-trois ans chez Rizzoli, l'ouvrage Roomscapes de Mongiardino peut être considéré comme un classique de l'architecture d'intérieur.
Depuis longtemps indisponible, l'ouvrage est aujourd'hui réédité sous la direction de Francesca Simone, petite-fille de Mongiardino, qui a conservé le texte original et a modifié, en partie, les illustrations et la présentation graphique, afin de les rendre plus fidèles au propos. En outre, la nouvelle édition offre en fin d'ouvrage, sur un papier de qualité différente, une quinzaine de croquis de la main de Mongiardino.
Après avoir obtenu son diplôme avec Gio Ponti, Mongiardino s'affirme au début des années 1950 comme architecte en signant quelques-unes des demeures les plus fascinantes de la seconde moitié du xxe siècle, des réalisations destinées à une clientèle internationale et prestigieuse de collectionneurs cultivés et de grands entrepreneurs, parmi lesquels on peut citer Thyssen, Onassis, Agnelli, Valentino, Versace, ou encore, en France, Rothschild et Safra. Dans le même temps, il poursuit une activité de décorateur pour le théâtre et pour le cinéma et collabore avec Franco Zeffirelli, Peter Hall, Giancarlo Menotti et Raymond Rouleau.
Roomscapes se présente comme une série de leçons-récits qui expliquent la méthode et les canons de son architecture d'intérieur. Richement illustrés de références historiques et de demeures réalisées par Mongiardino, les chapitres affrontent un problème spécifique ou une question qui relève du goût, pour montrer de quelle manière elle peut être résolue dans un premier temps d'un point de vue spatial, puis grâce la réalisation minutieuse de chaque détail.
Créateur extrêmement habile d'espaces spectaculaires, Mongiardino a su associer objets ordinaires et pièces d'antiquités, marier de manière magistrale tissus précieux ou peints, panneaux sculptés ou plus simples et une gamme de trompe-l'oeil grâce auxquels il obtenait des chefsd'oeuvre à partir de matériaux pauvres.
Le « style Mongiardino » est maintenant devenu légendaire, à tel point qu'il apparaît dans les revues d'architecture les plus importantes, ainsi que dans les magazines grand public comme celui du New York Times, qui lui a récemment consacré sa couverture et un long article.
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