"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Un roman noir teinté d'humour et de bonté.
Castenois, un petit village tranquille, paisiblement couché au bord des vignes. La vie y est simple, sereine et amicale... Jusqu'à ce jour où le coup de tonnerre éclate : le fils des Bazet, le petit Romain, âgé de 12 ans seulement, est retrouvé mort. Un article de journal vient mettre le feu aux foudres : L'enquête à propos de la mort du jeune Cyril C., douze ans, que ses parents avaient retrouvé défenestré, s'est achevée. L'hypothèse du suicide, qui avait été avancée, a pu être rejetée et la cause de l'accident prouvée. Puis un rapport de police : Arrêt de toutes les procédures engagées pour retrouver Anthony Garder, douze ans, disparu le 13 septembre, à Danvillé. Cas avéré de fugue suite à désaccord familial. Réintégration du foyer familial par le jeune homme ce jour-même. Que se passe-t-il à Castenois ? Par quoi la tranquillité de ce village est-elle subitement troublée? Quel est le lien entre toutes ces affaires ? L'engrenage va s'accélérer jusqu'à la vérité finale, un coup de dynamite qui va remuer les consciences et faire exploser les certitudes. Car les gens ne sont pas prêts. Comment pourraient-ils l'être d'ailleurs ? Comment entendre l'indicible ? Comment l'accepter ? Comment envisager un tel bouleversement dans leurs croyances, leurs habitudes, leurs vies ? Ils ne peuvent pas y croire, ils ne veulent pas voir cette vérité que personne n'ose imaginer. Le tabou ultime...
Je suis encore sous le choc de ce superbe roman écrit par Stéphane Gérard. Un roman qui m’a bouleversé de par sa thématique mais aussi tout simplement parce que je suis une maman et que dès le premier chapitre, dès les trois premières pages, mon cœur s’est brisé. Plus on va avancer dans l’intrigue, plus cela va devenir glauque et noir. J’ai beaucoup aimé aller de suspect en suspect, en découvrant à chaque fois que ce n’était pas le bon coupable, c’était incroyablement accrocheur. J’avais peur aussi des clichés mais l’auteur a su ne pas tomber dans ce piège. J’ai eu un peu plus de mal avec le duo d’enquêteur, qui n’en sont pas vraiment mais à qui liberté est donnée de faire comme si, d’aller interroger, de faire des vérifications en gros d’investiguer en lieu et place de la police qui est un peu mollassonne au début en tout cas. Elle est prof de sciences et lui journaliste, elle a tout de la bimbo avec ses Louboutins et lui est gay. Entre eux une forte amitié mais pas réellement de compétences et pourtant c’est bien eux qui vont porter cette affaire au plus haut. Alors c’est vrai que le langage franc-parler et les dialogues sont là pour nous faire baisser un peu en pression parce que sur le fond ce qui est en jeu est si terrible qu’il faut bien un peu d’humour pour le faire passer mais bon j’ai trouvé que des fois cela cassait un peu trop le côté noir. Le personnage de Mamilou est aussi truculent entre ses réparties et son joint directement tiré de ses petites plantations, elle fait très fort. La thématique choisie est certes rare mais aussi fait partie des ultimes tabous de notre société et l’auteur nous en explique parfaitement les tenants et aboutissants dans un style didactique qui m’a parfaitement convenue. Un roman qui bousculera les consciences, beaucoup d’émotions éprouvées en lisant le point de vue de la louve et encore plus en empathie avec les agneaux. Bonne lecture.
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