"En septembre 1909, invite´ a` donner une se´rie de confe´rences aux E´tats-Unis, a` la Clark-University, Freud aurait confie´ a` Jung et Fe´renczi, qui e´taient du voyage: »Ils ne savent pas que nous leur apportons la peste ».
La peste, on le sait, de´cime - un sur dix, or, on ne sache pas qu'un ame´ricain du nord sur dix soit un analysant. La contamination a donc en partie e´choue´, malgre´ les efforts louables d'un Putman. Encore faudrait-il savoir de quel co^te´ penche le tre´buchet. La peste freudienne, en tant que pharmacon, gue´rit-elle ou empoisonne t- elle? On penchera pour le poison, au sens ou` la psychanalyse instille chez l'inconscient qui s'y engage le poison de l'intranquillite´, avant de pouvoir le conduire, s'il y a de son co^te´ perse´ve´rance, et de l'analyste d'autre part, au mieux d'une paix que la griffe du c¸a aura de´sormais du mal a` rompre - la seconde mort e´tant forclose. " Pierre BRUNO
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