"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
« Vous savez, les enfants, quand j'avais votre âge, j'aimais beaucoup les chiffres... Mais je ne pouvais pas imaginer que j'allais en porter six sur le bras pendant toute ma vie. » Quelques mois avant sa mort, Primo Levi rencontre les élèves d'une école primaire de Turin, celle-là même qu'il a fréquentée enfant. Comme il l'a fait sa vie durant, il témoigne auprès d'eux de ce qu'il a vécu.
Avec une douce fermeté, il leur parle de l'Holocauste, leur raconte comment il a réussi à survivre à l'enfer d'Auschwitz.
Question après question, les élèves ouvrent les yeux sur cette terrible page de l'histoire du XXe siècle.
Voici une bande dessinée en petit format qui permet une approche multiple et facile d'abord, du grand écrivain survivant des camps que fut Primo Levi
Par le biais de la fiction (Primo témoignant devant une classe de l'école primaire où il fut lui même élève), on retrouve les pages saisissantes de Si C'est Un Homme, les citations marquantes de cet ouvrage. Primo raconte la résistance, les camps et ses amis disparus , fantômes des son passé, avec une émotion qui transperce le dessin.
Un témoignage émouvant que le dessin rend accessible par tous avant de lire l'auteur lui même.
« Vous savez, les enfants, quand j'avais votre âge, j'aimais beaucoup les chiffres... Mais je ne pouvais pas imaginer que j'allais en porter six sur le bras pendant toute ma vie »
Primo Lévi témoigne auprès d’élèves d’une école primaire de Turin. 174517 tel est le numéro tatoué sur son bras. Ce matricule qui l’identifiait au camp d’Auschwitz. Il y a vécu l’enfer. Gravé dans sa peau, dans sa tête, l’Holocauste fait partie de lui et aujourd’hui il en livre son histoire auprès des jeunes. Pour ne jamais oublier que l’Homme est capable du meilleur comme du pire.
Un récit alternant les échanges en classe et les souvenirs difficiles du camp de l’horreur. Le dessin en noir et blanc appuie le propos et nous immerge d’autant plus en enfer. Glaçant ! Ma lecture a été douloureuse mais je ne la regrette pas. En apprendre, toujours et encore, sur Primo Levi, grand homme de l’Histoire.
Une BD indispensable, surtout aujourd’hui !
http://www.mesecritsdunjour.com/archives/2022/03/08/39375962.html
Quelques mois avant sa mort, Primo Levi retourne à Turin dans l’école où lui-même a été élève des années avant que la guerre éclate et que les bombardements détruisent le bâtiment.
Aujourd’hui tout a été reconstruit, la guerre est loin. C’est pourquoi, Primo Levi vient raconter son histoire aux enfants insouciants qui, en voyant ce vieux monsieur, ont bien du mal à l’imaginer héros de guerre. Et pourtant. Il porte encore les marques physiques (174517) et psychologiques de son passage dans le « lager ».
Résistant, avec son amie Vanda, dans les environs de Samoëns, au col de Joux, il est trahi par l’un des siens et fait prisonnier à Auschwitz où il est affecté au laboratoire (grâce à son diplôme de chimie) lui permettant de passer l’hiver au chaud. Ce privilège, son ami Alberto et le maçon Lorenzo présent sur le camp, sont sans aucun doute ce qui lui ont permis de survivre, tenir et continuer à croire en l’humanité.
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http://libre-r-et-associes-stephanieplaisirdelire.blog4ever.com/matteo-mastragostino-et-alessandro-ranghiasci-primo-levi
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