L'autrice coréenne nous raconte l'histoire de son pays à travers l’opposition et l’attirance de deux jeunes adolescents que tout oppose
Avec Pratique de l'effacement, rien pour tempérer cette évidence : nous apparaissons dans un cri puis disparaissons à petit feu par soustractions successives, écrire n'est qu'une manière de descendre les choses dans leur tombe. Inutile de se retourner, les corps vivants butent sur les morts, l'instant est toujours à la peine, le moment ultime attend son heure sur l'autre versant du noir. On n'apprivoise pas le temps, on ne démesure pas sa peau, il n'y a pas même une lueur d'" inespoir ", cette misérable pirouette philosophique quand le rata sert à froid sa honte, sa peur et sa stupeur, sa fatigue, ses attentes et ses accablements, son aphasie... D'images glaçantes, il n'y a... / que des têtes vides fuyantes / dans le vent des rues, en axiomes atroces, nous sommes / ce que chaque pas / nous retire, Michel Bourçon s'efface, mais ses mots font mouche et font mal tant leur force est de parcimonie, leur acuité à la hauteur de leur retenue. alors un conseil, n'ouvrez pas ce livre s'il vous reste quelque illusion sur le réel, si l'incurable n'est pas votre rosaire.
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Mêlant la folie à l’amour, l’auteur nous offre le portrait saisissant d’une « femme étrange » bousculant les normes binaires de l’identité sexuelle
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Une fiction historique glaçante et inoubliable, aux confins de l’Antarctique