Dans ce recueil de 13 nouvelles, la jeune autrice mexicaine frappe fort mais juste
Le mérite d'Édouard Arnoldy est, en s'attachant à un objet a priori balisé et maîtrisé, « le cinéma sonore » d'en récrire de manière problématique l'effectuation. Il y a les faits qu'il connaît, repère et circonscrit, et il y a la place à leur accorder et qui mobilise des qualités d'hypothèse qui peuvent être « osées » : telle cette pratique de la diagonale revendiquée par l'auteur, les raccourcis qu'il opère, les rapprochements apparemment indus. [... ] Mais ce geste implique de s'appuyer sur d'autres scansions que la chronologie usuelle, d'engager une histoire « longue » où le cinéma forme séquence.
[... ] Pour parvenir à énoncer tranquillement que « The Jazz Singer ne marque en aucune façon le passage abrupt d'une époque à une autre ou d'un mode de représentation à un autre, mais plutôt la confrontation, la coexistence, la collision et le télescopage de plusieurs modes de représentation », qu'il est le « maillon d'une chaîne », il faut avoir repris à nouveaux frais tout l'ensemble de cette « évolution » du cinéma sans demeurer prisonnier des « périodisations » anciennes ni nouvelles, il a fallu esquisser une tkouvellé manière d'écrire cette histoire en opérant des jonctions imprévues, des montages qui sont les prémisses d'une conceptualisation de cette histoire, par-delà les descriptions empiriques.
Extrait de la préface de François Albera
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