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Philippe Lejeune : grandeur de l'imperceptible

Couverture du livre « Philippe Lejeune : grandeur de l'imperceptible » de Jean-Marc Idir aux éditions Adhoc
  • Date de parution :
  • Editeur : Adhoc
  • EAN : 9782915393071
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

Catalogue des oeuvres de Philippe Lejeune, peintre français majeur de la deuxième moitié du XXème siècle, établi dans le cadre de l'exposition organisée par la mairie de Versailles du 15 février au 14 avril 2019. Philippe Lejeune (1924-2014) fut l'une des figures majeures de la peinture de la... Voir plus

Catalogue des oeuvres de Philippe Lejeune, peintre français majeur de la deuxième moitié du XXème siècle, établi dans le cadre de l'exposition organisée par la mairie de Versailles du 15 février au 14 avril 2019. Philippe Lejeune (1924-2014) fut l'une des figures majeures de la peinture de la seconde moitié du XXe siècle. Après avoir rencontré Maurice Denis en 1941, il intégra les Ateliers d'art sacré, créés dans le voisinage immédiat du musée Delacroix par le théoricien nabi et George Desvallières. Jean Souverbie, qui avait succédé à Denis après sa mort tragique en 1943, devint son nouveau maître et l'encouragea dans son goût pour Picasso. Cette formation à l'ombre du dernier atelier de Delacroix dura six ans, pour se clôturer par un voyage à Tahiti où, en 1948, il effectua le portrait du fils de Paul Gauguin. Si ses premières compositions convergeaient vers une ambition proche de celle recherchée par Balthus avant-guerre, en 1954, Lejeune découvrit Ischia, carrefour cosmopolite où, au large de Naples, se mêlaient les différents courants de l'après-guerre. Il rejoignait alors Leonardo Cremonini, installé sur l'île, dont l'influence favorisa sa transition avec la peinture probabiliste, et avec qui il partageait une préoccupation pour lui essentielle : le tableau possède en lui-même un pouvoir créateur qui reste à organiser. Un an avant son exposition à la galerie Durand-Ruel en 1970, la découverte des bidonvilles de Calcutta et sa rencontre avec le père Laborde le bouleversa profondément. À mesure que son inspiration se fera de plus en plus mystique, sa peinture poussera à son paroxysme ce que Delacroix appelait « la musique du tableau », expression qui, après avoir marqué Gauguin, inspira Denis.

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