« Recherche animatrice webcam/job à domicile. Site Internet recherche animatrice pour show érotique en ligne ». C'est ainsi que tout a commencé. Le travail sexuel prend de multiples formes de nos jours : shows virtuels sur des plateformes de diffusion, sextos sur Snapchat, WhatsApp, JOI (instructions pour se masturber) par Skype ou encore vente de petites culottes pleines de mouille féminine. Il y a aussi les fétichistes de chaussures odorantes ou les hommes soumis qui aiment se faire humilier par une dominatrice. Tout le monde peut se lancer dans l'industrie du sexe et on peut gagner beaucoup. Et puis, un jour, on bascule de l'autre côté de l'écran. La profession de travailleur du sexe est reconnue par la loi chez nos voisins européens : Allemagne, Autriche, Pays-Bas, Suisse, Grèce. À quand une reconnaissance en France afin de réglementer les pratiques virtuelles et réelles et protéger les travailleurs ?
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