«Ils ont pris Belgrade comme on prend une ville en temps de guerre. J'aurais voulu ne pas voir ce que Belgrade était devenu. J'aurais voulu ne jamais y revenir. Et merde. Les larmes à nouveau. Alexandre me tend un paquet de mouchoirs. Dario soupire. - Ne me dis pas qu'elle pleure à nouveau. Franchement, t'es chiante à la fin ! - Fous-lui la paix, qu'elle chiale, si ça lui fait du bien. L'esquisse d'un sourire dans le rétroviseur. Une drôle de sensation de déjà-vu... Je connais ce sourire.»
Ce livre avait fait polémique chez les libraires jeunesse, on voulait mon avis, il y a bien dix ans mais on ne me l'a pas prêté et je ne suis pas sure de l'avoir lu; pourtant le sujet, certes un peu dur me plaisait. On devrait supprimer l'étiquette jeunesse quand elle dissuade les adultes de lire un livre qui peut les faire réfléchir. Je répète tout le temps, il y a de la bonne littérature (et hélas de la mauvaise) sous toutes les étiquettes.
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