"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Le docteur Laura Pavlov est archéologue médico-légale. Elle dirige des fouilles internationales près de la ville russe d'Iekaterinbourg, là où fut exécutée en 1918 la famille Romanov, celle des derniers tsars. Dans le puits glacé d'une mine, elle découvre un corps parfaitement conservé et des indices incroyables sur la disparition des Romanov, notamment de leur fille, la princesse Anastasia, dont la mort a toujours été controversée.
Des éléments qui apportent un éclairage nouveau sur l'une des grandes énigmes du vingtième siècle. Les recherches de Pavlov la mènent en Irlande, sur les traces du récit soigneusement dissimulé d'une ancienne mission secrète. Mais on ne plonge pas impunément dans le passé.
Surtout quand celui-ci est fait de trahisons, de tromperies et de mensonges. Surtout quand exhumer d'anciens secrets pourrait remettre en cause l'histoire officielle telle que nous la connaissons.
Il y a beaucoup à dire à propos du thriller historique « Opération Romanov » de Glenn Meadle. D’un point de vue purement littéraire, c’est un thriller nerveux, plutôt bien écrit, assez haletant et tout à fait limpide malgré la multitude des lieux (Moscou, Iekaterinebourg, Dublin, Londres…) et des personnages. Même si, sur la fin les choses se précipitent et le roman ressemble de plus en plus à un film de Hollywood, çà reste une lecture agréable. Mais que Glenn Meadle torde le cou à l’Histoire raconte des aventures romanesques sur un sujet historique complexe, soit… C’est le droit du romancier de laisser parler son imagination, à condition que les choses soient claires : Or, dans son épilogue, Meaddle laisse entendre (un peu comme le faisait Dan Brown dans « Da Vinci Code ») que… peut-être… des témoignages troublants pourraient laisser penser que…. Sait-on jamais… On nous cache tout on nous dit rien, etc... Alors là, je ne marche plus, on est romancier où on est historien et clairement, Meaddle est romancier, qu’il ne prétende pas être autre chose, par pitié ! Surtout que sa lecture de la Révolution Russe est particulièrement binaire, caricaturale et simpliste. Au début on trouve çà presque drôle, tant d’outrances, et puis çà finit par se répéter tellement de fois que çà en devient énervant puis exaspérant ! Dans le roman de Meaddle, les gentils sont tzaristes, d’ailleurs le peuple russe est tzariste, et les bolchéviques sont tous assoiffés de sang, cruels, ils aiment torturer, exécuter ou déporter les petits enfants, ils ont « des yeux de fous », « des regards de fouine », ils ont la bave aux lèvres, pour un peu, ils les décriraient comme des cannibales qui dévorent des nouveau-nés au petit dej, on serait à peine surpris ! Tant de manichéisme tourne vite au ridicule, surtout quand on connait la complexité d’une Guerre Civile et la complexité de la psychologie humaine ! La lecture sans aucune nuance de cette période si particulière de la Révolution Russe annihile tout le pseudo intérêt historique qu’on aurait pu trouver à « Opération Romanov », on se croitrait dans un mauvais téléfilm américain datant de la Guerre Froide ! Reste donc, heureusement, le plaisir d’un roman d’aventure bien troussé, si arrive à supporter la manichéisme ridicule de Meaddle !
Long à se mettre en route et pas particulièrement prenant. Ennuyeux.
J'ai eu beaucoup de mal à le finir mais parce qu'une amie l'ayant lu et adoré me l'avait prêté, j'ai tenu à aller jusqu'au bout. A dire vrai, maintenant que je l'ai terminé, je suis bien contente d'en être débarrassée !
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