Alice a quatorze ans quand elle est hospitalisée : un premier roman foudroyant
Le 19 décembre 1698, le père récollet Olivier Goyer, supérieur de l'ordre pour tout le Canada français, prononce l'éloge funèbre du second gouverneur général mort en fonction, après Champelain, Louis de Buade, comte de Frontenac. À la différence des oraisons pour les autres gouverneurs qui lui succéderont, le texte a été publié à la fin du XIXe siècle, non sans que la filiation des manuscrits successifs soit possible. L'ouvrage ici présenté reprend et corrige cette édition, fautive par endroits, à partir du dernier état manuscrit du texte. Surtout, elle met en perspective l'exercice singulier d'une oraison funèbre, avec ses contraintes oratoires mais aussi celles qui sont liées au rituel catholique de la messe des morts. Plus encore, elle restitue les nombreux emprunts littéraux faits par Goyer à d'illustres prédécesseurs français qui furent conviés au même exercice. Ainsi cette édition critique décrit-elle la singularité du discours funèbre où, après le il fallut faire l'éloge d'un guerrier et d'un administrateur de l'État, qui ne pouvait trouver de précédent que dans les figures bibliques de l'«Élu des Nations» ou de David ou dans la figure chrétienne de saint Louis de France.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
Alice a quatorze ans quand elle est hospitalisée : un premier roman foudroyant
Yeong-ju est l’heureuse propriétaire d’une nouvelle librairie, située dans un quartier résidentiel de Séoul...
Un moment privilégié avec l’auteur de la bande dessinée "Azur Asphalte" : attention, places limitées !
Un premier roman époustouflant de maîtrise et d'originalité