"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Le bienfaiteur est le premier roman de Susan Sontag, le premier livre qu'elle a fait paraître, en 1963.
Le héros de ce roman picaresque écrit à la première personne, seul dans sa maison, entreprend de raconter sa vie singulière en visitant le monde sans pesanteur du rêve. Amant et bienfaiteur de l'extravagante Frau Anders, ami d'un écrivain homosexuel de génie, membre d'une secte occulte, acteur de cinéma, époux d'une docile vierge provinciale, habitué des salons et des cafés, assassin manqué, Hippolyte est d'abord le chroniqueur de sa propre vie. Il ne tente rien de moins que d'exorciser les rêves qu'il a poursuivis avec avidité, sans que l'on ne parvienne jamais à savoir si le récit qu'il en fait est celui d'une vie réellement vécue ou une biographie onirique.
Par son ironie, sa cocasserie, autant que par son écriture, cette fantasmagorie rappelle certains romans de Kafka ou de Borges, mais aussi l'univers de Magritte de et Dali.
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